L'ancien président de la Ligue interrégions (LIRF), Mohamed Boukaroum, est attendu aujourd'hui au siège de la Fédération algérienne de football (FAF) pour échanger avec des responsables de l'instance faîtière du football sur le conflit qui l'oppose à la LIRF et plus particulièrement sur l'interdiction de participer aux travaux de la dernière Assemblée générale ordinaire (AGO) de la LIRF. Pour rappel, le jour de l'assemblée générale ordinaire de septembre 2020 l'accès au site de Sidi Moussa lui a été interdit par des préposés de la LIRF au motif fallacieux qu'il ne faisait plus partie de l'assemblée générale de la Ligue qu'il a dirigée durant deux mandats et qu'il a quittée après approbation des bilans moral et financier et en sus avec le quitus pour sa bonne gestion des affaires de la Ligue. Suite à ses protestations et documents à l'appui, à savoir la décision du TAS d'Alger qui l'avait réhabilité, et à la sanction (suspendu de toutes fonctions liées au football) rendue par l'ancien bureau fédéral, l'écho de sa protestation n'a pas laissé insensible le bureau fédéral qui, dimanche 4 octobre 2020, qui a inscrit ce point dans le débat de la réunion du BF, Youcef Belmedjbar a été interrogé sur l'interdiction infligée à Mohamed Boukaroum. Les arguments avancés par la LIRF au lendemain de l'épisode de l'AGO ne semblent pas avoir convaincu les membres du bureau fédéral, d'autant plus que ce dernier, ainsi que le MJS, avaient pris bonne note de la décision du TAS d'Alger au sujet de la réhabilitation. L'entretien que l'intéressé aura ce jour avec un responsable de la FAF devrait, normalement, déboucher sur sa réhabilitation qui serait en fin de compte un camouflet pour ceux qui se sont opposés à sa présence dans la salle. Selon une source proche du dossier, Mohamed Boukaroum devrait exiger une lettre d'excuse de la LIRF et l'application des règlements lorsqu'une faute de cette nature est commise contre un officiel de la Fédération. Par ailleurs, des dirigeants de clubs de la Division nationale amateur (DNA) et de l'Interligues (LIRF) se sont rendus hier au siège du TARSL pour s'enquérir des suites données à leur recours. A la même heure, des responsables de clubs de la division pré-Honneur se sont rassemblés devant le siège de la fédération pour demander «l'application des règlements» suite aux dernières décisions des instances d'autoriser des ligues de wilaya de gonfler le nombre de clubs qui accèdent en R2 au niveau de quelques ligues seulement. A priori, la protesta des clubs de divisions inférieures ne faiblit toujours pas. L'été a été chaud. L'automne risque de l'être aussi tant des clubs amateurs de divisions inférieures restent convaincus qu'ils sont victimes d'une grande injustice. C'est le changement du système de compétition qui a induit cette malheureuse situation. Advertisements