Le professeur de chirurgie et doyen de la Faculté de médecine de Béchar, qui assurait régulièrement des consultations et actes chirurgicaux au niveau de l'hôpital 240 lits, a été contraint de démissionner de son poste entraînant la fermeture du bloc opératoire de l'hôpital. De source bien informée, on a appris que sa démission aurait été provoquée par des pressions extérieures exercées par des forces occultes qui agissent dans l'ombre et veulent s'accaparer de son poste de doyen. Selon les informations recueillies auprès de certains résidents, le doyen de la Faculté de médecine aurait reçu des lettres anonymes de menace touchant à sa dignité pour abandonner sa fonction dans le but d'exercer une mainmise sur la Faculté de médecine en termes de formation et de résidanat. Selon nos interlocuteurs résidents, le doyen qui, après 7 années et demie passées à la tête de l'institution de médecine, a été victime de «sa rigueur» dans la gestion de son département universitaire notamment, témoignent- ils, de la dotation en équipement modernes dans les laboratoires qui feraient envier, selon eux, certaines facultés similaires à travers le territoire national. Citant encore, à titre d'exemple, l'appel aux compétences scientifiques de Sidi Bel Abbès, de Tlemcen et d'Oran pour encadrer et former les étudiants et résidents en médecine tout au long des années universitaires. Le départ du professeur de médecine ayant défrayé la chronique locale qui s'interroge avec stupeur sur les pratiques des forces occultes d'un autre âge émergeant et qui entravent, selon des propos largement partagés, le développement humain. L'opinion publique dans sa majorité demande une enquête pour situer la responsabilité des personnes incriminées dans le blocage du bon fonctionnement et la fermeture du bloc opératoire. Cependant d'autres voix s'élèvent aussi pour incriminer certains élus nationaux dépassant leurs prérogatives pour avoir participé à ces dérives ayant conduit au climat malsain dans la wilaya. Advertisements