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Femmes de la protection civile à Constantine : Une fierté d'appartenir à la corporation
Publié dans El Watan le 27 - 04 - 2021

Même si le nombre des femmes reste toujours minime dans le corps de la Protection civile à Constantine, ces dernières se sont imposées comme un élément indispensable dans un secteur de sécurité dominé pendant des années par une majorité masculine.
Aujourd'hui, la gent féminine est de plus en plus présente, pas uniquement dans les bureaux, mais surtout sur terrain. Elles ont cassé tous les préjugés, devenant aussi actives et efficaces que leurs collègues hommes.
Karima Chekhab, âgée de 30 ans, affectée au poste avancé Moncef Abderrahmane , est l'une de ces figures de détermination et l'un des éléments les plus actifs sur terrain. Rien n'est difficile pour elle. Avec sa morphologie de sportive, Karima est sollicitée dans tous types d'interventions. «Une opération difficile» n'existe pas dans son vocabulaire.
Elle est mobilisée dans la brigade canine, dans les interventions de plongée, du Groupe d'intervention en milieu périlleux (GRIMP), les accidents de la route, les accouchements, la lutte contre les incendies et autres. Il n'y a aucune différence entre elle et un autre élément masculin, selon les témoignages de ses collègues, elle a une place pleine et entière dans l'activité opérationnelle. «Mon coup de foudre pour la Protection civile est né avant mes 20 ans, lorsque mon cousin, qui était pompier, me racontait ses aventures. Sa façon de relater les faits me captivait. J'ai grandi avec l'imagination qu'un élément de la Protection est un super héros, qui est là pour sauver les gens», raconte Karima avec beaucoup d'émotion.
Et de s'étaler qu'elle a intégré le corps et a eu son poste en 2012. Depuis, son attachement à son métier n'a cessé de grandir. Elle a estimé que sauver une seule vie, est plus qu'un acte de devoir. Mais, elle a sauvé une future génération, pourquoi pas des descendants. «Le qualifier de noble est peu pour ce métier. Il faut le faire par vocation. A ce moment, et par passion, l'agent pourra se réveiller à 3h du matin pour éteindre un incendie, sauver des gens, des animaux, des plantes, empêcher des suicides.
En rentrant à la maison, il sera aux anges et prêt pour une nouvelle aventure», a-t-elle souligné. C'est le même sentiment qu'éprouve Ibtissem Benharkou, diplômée en Sciences de la technologie (ST) de l'université des Frères Mantouri. «Dans le bus de l'université et lorsque j'avais à peine 18 ans, je regardais le poste avancé Moncef Abderahmane de la Protection civile et je me disais, je serai un agent d'intervention...Je serai pompier.
D'ailleurs, j'ai postulé à l'époque et ma candidature a été refusée à cause de mon âge. Mais ma volonté était plus grande et je suis revenue après pour passer mon stage et réussir en 2018», dit Ibtissem, qui a maintenant 24 ans. Et de poursuivre qu'au fil des années, cette unité devient sa deuxième maison.
Comme dans une famille
Mais vu la difficulté du métier, ces jeunes filles n'ont-elles jamais eu des regrets ou pensé à quitter le secteur ? «Jamais !» a été leur première réponse, en échangeant les regards. Ibtissem ajoute avec sourire : «Je vous raconte une anecdote ! Il y a même de la concurrence entre nous les femmes, et parfois avec les hommes. Qui a fait plus d'interventions ?» Leurs collègues hommes affirment que la présence de la gent féminine était comme une touche magique ajoutée au travail de la Protection civile. «Dans certaines interventions, surtout celles liées aux tentatives de suicide, aux violences contre les femmes ou aux blessés dans des accidents de la route, la présence des femmes nous a été très utile. Elles ont la psychologie et la tendresse à la fois pour gagner la confiance des victimes.
Elles ont empêché des suicides à la dernière minute. Parfois, elles prennent les femmes victimes des accidents ou autres dans leurs bras. Une manière de dire qu'elles sont en sécurité. Ce geste peut beaucoup apporter à notre intervention», a témoigné l'un de leurs collègues, en ajoutant que pour être un pompier, il n'est pas nécessaire d'avoir des conditions physiques spécifiques. Mais il suffit d'être humain et sentir la douleur des victimes.
Par ailleurs et en dépit des préjugés de la société, les deux jeunes filles sont devenues «des stars» au sein de leur entourage familial. Elles font la fierté de leurs parents, souligne Karima.
Leurs proches n'ont pas manqué de les encourager, et les soutenir. «Tous les voisins sont au courant que nous sommes des agents de la Protection civile ; les femmes nous souhaitent tout le temps bon courage et nous disent souvent qu'elles sont fières de nous. Même durant les interventions, nous n'avons jamais rencontré de difficultés, bien au contraire les femmes âgées nous embrassent et nous remercient souvent», avoue Ibtissem.
En dépit de toutes les contraintes des interventions, ces belles femmes pompières ont pu préserver un équilibre entre leur profession et leur vie privée.
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