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Hammam Seghine - Tiaret
Un havre de paix et de villégiature
Publié dans El Watan le 29 - 06 - 2005

A 160 km à l'extrême Est de la wilaya de Tiaret, aux confins territoriaux avec la wilaya de Djelfa surgit, incrusté au pied d'une majestueuse colline, Hammam Serghine.
Une station thermale située dans la commune de Serguin ou Serghine, à 16 km de la ville de Ksar Chellala. Un hammam s'étendant sur une superficie de 50 ha, classé en tant que zone touristique mais pas en tant que ZET en dépit des propositions qui auraient été faites par les responsables du tourisme. Un Hammam qui dispose de deux sources de 12 l/s de débit et d'un puit de 4 l/s, sommes toutes suffisantes pour l'alimentation des 14 bassins. Six pour les femmes et huit pour les hommes. L'APC s'affaire à la réalisation d'une nouvelle infrastructure composée de 5 bassins de trois mètres sur deux, de 15 douches individuelles, d'une salle d'attente et de certaines autres commodités que l'on ne retrouve pas dans l'ancien bain toujours en activité. La consistance de son eau « prouvées dans les affections rhumatismales, dermiques et rénales » explique t-on, fait venir des gens de plusieurs régions du pays pour se soigner. Les infrastructures d'accueil se résument à une trentaine de bungalows se trouvant dans un état de dégradation avancée, faute d'une prise en charge sérieuse que le directeur du tourisme, M. Benaissa Zeghimi impute aux retards contracté dans la présentation d'une étude confiée à un bureau local ainsi que l'inachèvement du POS dans sa troisième phase. Cela n'empêche, bien entendu, pas les curistes à venir nombreux l'espace de quelques bains pour se soigner ou encore recharger leurs accus. De petites commodités comme l'électricité, l'eau et la sécurité assuré par un détachement de la garde communal, existent tout de même, mais le cadre n'est pas avenant et les lieux ont bien besoin d'un grand lifting à même de susciter l'entrain dans une contrée ou les paysages abrupts font jaillir des tréfonds de la terre une eau dégoulinante de pureté et de légèreté.
Un lifting s'impose
A notre arrivée sur les lieux par un vendredi après midi, les lieux ne désemplissaient pas. Lses gens, jeunes et vieux continuaient à prendre leur bain en dépit d'un mercure qui frôlait allègrement les 40°. A notre vue, Si Tayeb nous reçoit avec ses tickets de 20 et 40 dinars, suivi par Lakhdar le régisseur. Ayant appris l'objet de notre visite, les deux hommes se fondent en amabilité et nous font visiter les lieux. A quelques mètres de là, ces fameux bungalows qui continuent de subir une grave détérioration. Des bungalows loués entre 50 et 100 dinars la nuitée. Dans les faits, la plupart des familles qui atterrissent ici, sont véhiculés et improvisent des abris de fortune en dépit du danger constitué par les envenimations scorpionniques, tant ces animaux sont très fréquents dans la région. Certaines piqûres sont mortelles et les éventuelles blessures sont aggravées par l'absence d‘un centre de soin.. Quelques kilomètres plus loin, nous rappela Aissa, notre guide providentiel, se trouve le grand hammam, enfoui à quelques dix mètres sous terre, totalement abandonné. Une visite qui nous laissa éberlué devant le spectacle qui s'offrait à nous. Nous commençons par descendre en s'appuyant sur le bicentenaire arbre qu'un initié croit savoir « le bingo ».
Une grotte merveilleuse
Une sorte de grotte où dort un lit d'eau chaude avec, en face, une grande salle de repos que les anciens utilisaient à des fins de méditations. Une grande salle à voûte, naturellement taillé sous terre ou sont distribués les offrandes. Un mode de vie totalement révolu où bain rimait avec « baraka » nous dira un octogénaire. Scientifiquement parlant et d'après une étude hydrogéologique faite par les soviétiques dans les années 60, la région dispose, nonobstant son implant géographique en amont de l'Oued Touil, de ressources hydriques importantes. Bien que des décisions salutaires furent prises par le wali pour la destruction des bungalows de qualité médiocre pour en réaliser d'autres, la réhabilitation de la voie routière entre le hammam et Serghine, le transfert des 40 logements EPLF vers l'APC, le reboisement de la zone et la construction d'un cantonnement de la garde communal, il n'en demeure pas moins qu'il reste beaucoup à faire pour susciter l'entrain, impulser la dynamique et valoir à la région un quelconque investissement sérieux. Aux atouts hydro agricoles indéniables qui la prédispose au tourisme équestre et les randonnées avec visite de sites historiques et archéologiques ponctuées par des nuitées sous les tentes traditionnelles avec possibilité de visites vers la jumenterie « Chaouchaoua » Serghine à, toute fois, besoin d'une véritable opération coup de poing et d'un conséquent plan de développement. Son P/APC, M. Rabah Douba nous fait comprendre que « certains organismes ne jouent plus le jeu. Nous avons, ajoute t-il, mis à la disposition de la direction des forêts 200 ha mais rien n'a été fait pour entamer des opérations de plantation ». D'autres gens soutiennent que le projet d'une maison de repos pour les moudjahiddins est tout indiqué mais la région continue à être otage d'une administration lente et d'un manque de volonté affiché par ceux-là même sensés promouvoir le tourisme.


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