Lors de la session ordinaire de l'APC de Batna, les membres (FLN 19, Islah 12, RND 2) ont approuvé à l'unanimité le budget supplémentaire 2005, arrêté à environ 63,5 milliards de centimes. Ainsi, pour 2004, les recettes de la municipalité sont arrêtées à environ 84 milliards de centimes contre une dépense de 70 milliards de centimes. Un excédent de 135 milliards est donc dégagé auquel il faut rajouter environ 50 milliards de centimes, cumul des excédents des années précédentes. De cette escarcelle de 63,5 milliards de centimes, il est prévu l'affectation de près de 26 milliards pour le chapitre équipement, 25,5 milliards pour le fonctionnement, 3,6 milliards pour les subventions aux clubs sportifs (MSPB et CAB, 1 milliard de centimes chacun), aux associations et comités des fêtes (370 millions de centimes), règlements impayés dus, 2,5 milliards de centimes. Par ailleurs, une subvention de 25 milliards de centimes a été consentie à l'APC pour l'assainissement financier. Elle a permis de solder le chapitre dettes par le rajout de moins d'un milliard de centimes, « dettes cumulées depuis 1996 », souligne-t-on et honorées par débit d'office sur les comptes de l'APC, par voix judiciaire. En regard de cette embellie financière de la 5e ville d'Algérie, les observateurs avertis s'interrogent sur son impact sur la vie de la cité dépourvue de souks, de jardins, de piscine et d'activité culturelle.
