Une dizaine d'entreprises publiques et privées se sont réunies dernièrement à la direction des mines et de l'industrie. Le propos de cette rencontre est de pallier la situation résultant de la fermeture des sablières érigées dans les oueds, considérés comme domaine de l'hydraulique. Il s'agissait en somme pour ces exploitants de carrières d'agrégats de savoir si le sable qu'elles pourraient produire remplacerait celui extrait des oueds. Or, selon ces mêmes exploitants, le sable produit au niveau des carrières et destiné à la construction est d'une qualité nettement supérieure à celui des oueds. Reste à savoir si le prix sera le même, en raison justement de cette différence de qualité et de prestation. Quoi qu'il en soit, 13 sites renfermant le matériau nécessaire à la production de ce type de sable ont été répertoriés par la DMI en vue d' éventuelles exploitations. Une enquête administrative et juridique est déjà à pied d'œuvre en vue de l'adjudication de ses sites, conformément aux dispositifs réglementaires en vigueur. Il est à noter également l'installation de chaîne de production de sable au niveau de certaines exploitations de carrières après que les analyses des sites eurent montré qu'ils pouvaient être exploités à cette fin. Chaque nouvelle exploitation pourra générer, selon le responsable de la DMI, une trentaine de postes d'emploi direct.
