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Meeting du président de la République à Oran
La main tendue aux harkis
Publié dans El Watan le 10 - 09 - 2005

A l'intérieur des appareils, du régime, de l'administration, des institutions mais aussi du peuple, il y a des gens qui n'aiment nager qu'en eau trouble pour profiter de la situation de ni guerre ni paix et se remplir les poches. » Des propos réitérés par le chef de l'Etat à l'occasion du meeting tenu jeudi au stade Zabana à Oran.
« Il faut qu'on les trouve et qu'on leur coupe l'herbe sous leur pied pour faire échec à ce commerce indigne », poursuit-il sous les applaudissements d'un parterre de près de 40 000 personnes venues d'Oran et d'autres wilayas de l'Ouest : Aïn Témouchent, Tlemcen, Sidi Bel Abbès, Mascara, Mostaganem et Saïda. Il engage l'Etat à prendre en charge les victimes du terrorisme. Au sujet des disparus, il dira : « Il y a ceux qui disent que les terroristes endossent la responsabilité de la totalité des disparus, mais moi j'ai un rapport officiel de la commission des droits de l'homme qui implique les services de sécurité pour un certain nombre d'entre eux. » Pour lui, tous sont des Algériens victimes de la tragédie et doivent donc être mis sous l'aile de l'Etat, du peuple et de l'Algérie. Avec une nuance cependant car, il affirme, lorsqu'il loue les mérites de l'ANP, que les dépassements des services de sécurité l'ont été dans le cadre de la lutte pour sauver la République, au nom de l'Etat et du peuple, et qu'on ne saurait les comparer aux crimes commis au nom de fetwas douteuses. Il enchaîne sur les bénéficiaires de la concorde civile pour s'exclamer : « Que vais-je faire de ceux qui se sont rendus au 13 janvier 2000 ? Il faut bien leur donner une grâce et les intégrer dans la société algérienne. » Plus loin, il va même jusqu'à affirmer, parlant sans les citer des politiques de l'ex-FIS : « Ceux qui sont à l'étranger (en Europe ou aux USA) pour des idées politiques et n'ont pas commis de violence, s'ils veulent rentrer, je serai heureux si les Algériens les accueillent avec du lait et des dattes. » « Je sais que mes propos ne plaisent pas », reconnaît-il juste avant de préciser qu'il n'est cependant pas question de revenir à la situation d'avant-1990, ce qui signifierait la fin de l'Algérie. « Si j'avais voulu créer la zizanie, j'aurais demandé l'amnistie générale, mais je ne l'ai pas fait », déclare-t-il avant de tonner à trois reprises : « Il n'y aura pas d'amnistie générale. » Le président de la République, pour qui la religion est synonyme de pardon, a estimé, pour trancher la question, que « le temps ne revient pas en arrière ». Il s'est dit heureux d'avoir entendu dire - « et c'est là la grandeur de l'Algérie » - que « des familles victimes de terrorisme ont même tissé des liens par alliance avec des familles de terroristes ». Cette anecdote n'est pas fortuite si on tient compte de ce qu'il avait déclaré, auparavant, au sujet des harkis. « Nous nous sommes pas comportés avec sagesse à l'égard des enfants et des familles des harkis après l'indépendance et les haines que nous avions entretenues depuis tout ce temps nous sont retournées en mal », devait-il expliquer avant d'affirmer : « Une bonne partie de la crise est due à cette erreur. » Le fardeau de la réconciliation est lourd et Abdelaziz Bouteflika dit ne pas vouloir l'assumer tout seul, mais estime que ceux qui voteront en faveur de la charte pour la paix et la réconciliation le feront avec conviction, sinon ils sont libres de voter non.

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