Une équipe mixte, constituée d'agents de la direction du commerce, des services vétérinaires, du bureau d'hygiène communal et de la police, a effectué, en fin de semaine, une descente inopinée au niveau du marché hebdomadaire, avons-nous constaté sur place. «L'opération est destinée à dissuader les bouchers clandestins à abattre, exposer et vendre leurs produits carnés sur des étals sauvages sans aucune norme d'hygiène», explique M.Meghoufel Hebib, cadre de la DCP. 15 carcasses complètes d'agneau, soit 138 kilogrammes, ont été saisies et remises au foyer des personnes âgées. D'autres produits ont été confisqués et détruits. Il s'agit de poisson (72 kg) et de viande hachée. Notre interlocuteur ajoute que «le contrôle des produits alimentaires périssables et/ou sensibles comme la viande va se poursuivre tout au long du mois sacré». Cette opération, qui a commencé dès six heures du matin, a été pour ainsi dire fructueuse et dissuasive mais subsiste un vrai malaise au sein de la population aux petites bourses. À la première semaine du mois de carême, l'on a remarqué qu'il n'existe sur les étals des bouchers «ni viande d'Inde ni viande blanche congelée». Une situation qui a influé sur les prix. La dinde est vendue à 400 dinars/le kilo, bien que le poulet soit toujours proposé à 340 dinars. L'agneau local s'offre, depuis, 750 à 800 DA/ le kilo.