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Une distinction entre la solidarité et la sécurité alimentaire
Sécurité alimentaire
Publié dans El Watan le 09 - 11 - 2005

En dépit de l'existence d'un élan de solidarité amplifié par le tapage médiatique, l'état des millions de pauvres demeure vulnérable étant donné que les besoins restent insatisfaits. Néanmoins, la sécurité alimentaire exige la mise en place d'un tissu institutionnel et réglementaire en harmonie avec les exigences de la réalité au profit de cette frange fragile de la société.
Cependant, si ces deux vocables se rapprochent considérablement dans la forme, une distinction sémantique proportionnelle est soulevée étant donné que la subsistance et la salubrité sont des réactions biologiques quotidiennes ressenties par des individus à travers la trajectoire du temps. Elles ne peuvent être des initiatives livrées. Alors que la sécurité alimentaire, voire la surveillance de la chaîne alimentaire, est une préoccupation délicate des services compétents. Toutefois, il est illusoire de dire que la solidarité est synonyme de la sécurité alimentaire. Puisque, si le premier concept désigne l'entraide, secours, voire un geste de bienfaisance, de générosité en denrées alimentaires élémentaires destinés à l'endroit des pauvres avant les nécessiteux en conservant la dignité humaine, le second vocable, par contre, renvoie instantanément à la prise en charge des préoccupations socioéconomiques et culturelles de la population par le pouvoir politique mis en place grâce à un dispositif institutionnel et réglementaire. Une réalité amère, dont l'Algérie souffre davantage, et ce, en dépit de l'existence de certains organes jugés obsolètes, intervenants dans ce sens. L'in production hors hydrocarbures et le phénomène d'intoxication sont légendes dans notre histoire. Pour nous, il s'agit de mettre en exergue la satisfaction en denrées élémentaires du citoyen. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, en Algérie, quand un baril du pétrole coûte 9 dollars ou bien 70, les commodités de vie pour la population demeurent comparativement inchangée. Cet agent sommeille dans le fond de régulation. Les appareils socioéconomiques fonctionnent au ralenti, voire à un rythme infructueux. Une léthargie imméritée. Dans ce sillage, à chaque circonstance cérémonielle, des statistiques éloquentes et des phénomènes inextricables amers nous effrayent, et ce, pendant que l'exécutif vante un sérieux succès au plan socioéconomique et que la caisse soit pleine, mais, oublie-t-il que la société baigne dans la vase. L'avenir demeure hypothétique. Prenons comme exemple les poches de pauvreté, la déperdition scolaire, le chômage, la délinquance, les salaires de la honte, la saturation du réseau routier car défectueux, la fuite des cerveaux, l'anarchie du transport, les misérables fonctionnaires, ceux de l'emploi de jeunes et du filet social, la bureaucratie, le népotisme et le favoritisme sont autant d'indices rouges d'une société en mal de vivre, voire en régression aggravée. Donc, le peuple algérien vit des formes socioéconomiques comparativement analogues au diapason avec la force du Trésor public. Cela dit, au bout de chaque réussite, il y a des échecs. Si la boîte du suffrage devient une unité de mesure de la bonne santé du régime de gouvernance, la réalité socioéconomique et la dynamique politique démontrent respectivement combien ce même régime est en panne de liaison pour accompagner l'aspiration de ce peuple, il assujettit plutôt les bonnes volontés. Un asservissement aveugle au nom de la démocratie. Toutefois, cette dernière est admirablement dessinée en croquis monumental institutionnel. Une merveille, voire une remarquable forme ! Côté officiel, la solidarité est un instrument de figure à usage domestique envers une frange fragile de la société. Cette démonstration de technicité sociale, réputée autrefois au sein et entre les bandes de la société, est abîmée par le pouvoir au point que les réels nécessiteux désistent pour cause l'amplification médiatique et l'inaccessibilité. Cette catégorie s'aide et s'entraide d'une manière traditionnelle dans le clivage de l'amour et la réciprocité. Constituant un fond d'une acrobatie vocale pour le parrain, cette frange est mal secourue. La somme du couffin à la longueur du Ramadhan contrebalance à ce que ce même parrain décore sa table pour un seul f'tour. Quelle solidarité ! Par opposition, la sécurité alimentaire est un vocable géopolitique utilisé par les puissants et omnipotents dans les salons de grande excellence. Leur souci est simplement de se rencontrer. Quels objectifs sont-ils atteints ? Chez nous, quoique quelques minces initiatives caritatives en matière des bols de la chorba et un couffin à l'adresse de la détresse des ventres creux, et de surcroît, durant le mois de la touba oul ghofran, sont signalées çà et là, pourtant, la solidarité est reconnue comme un écriteau sur un édifice public. De ce fait, en raison de la défaillance de l'UGTA en matière de prise en charge des revendications liées à l'augmentation des salaires, l'amélioration des conditions du travail et au moment où le front social attend des positions positives, la solidarité plutôt l'assurance de le nutrition du citoyen devient problématique. Sans toutefois oublier qu'en dépit de l'adhésion aveugle du peuple, corps et âme, à la démarche du président Bouteflika liée à l'historique charte de la paix, ce dernier reste également sourd-muet et insensible, une fois assouvi, au sort des millions de pauvres d'Algériens en difficulté, en quête honnêtement du pain. Un état d'inconscience qui demeure perpétuel. Une tare mesurée à l'hauteur de 97,36%. A titre d'exemple, le mois de Ramadhan vient comme un véritable catalyseur pour ôter le voile sur le fond de l'Algérie malade. Pour cela, en plus de la prime de scolarité, 145 millions de dinars consacrés aux trousseaux scolaires et 105 millions de dinars sont réservés au profit des familles démunies, une double cagnote réservée également par le locataire de l'édifice de la solidarité. On compte non seulement des nécessiteux, mais des pauvres plutôt indigènes. M. Ould Abbès, ministre de la Solidarité, après avoir déclaré qu'« il n'y a pas de pauvres en Algérie, mais seulement des nécessiteux », a avancé le chiffre applaudissant de 85 969 nécessiteux ; alors que la Banque mondiale nous renseigne sur 7 millions d'Algériens qui gardent un creux dans le ventre après avoir grignoté. Ils vivent en-dessous du seuil de la pauvreté, selon des critères sérieux. Donc, ces deux catégories méritent une oreille d'écoute sérieuse et pérenne. Nécessairement, pourquoi il n'y a pas un ministère de la pauvreté ? En conséquence, le pouvoir sait indubitablement qu'il y a des indigents, des pauvres et enfin des nécessiteux, qui devraient réclamer non seulement une solidarité spontanée, voire circonstancielle par une cagnotte aléatoire, mais une réflexion conceptuelle doit être engagée dans ce sens. Autrement dit, cette charité gouvernementale doit être pérenne. Cette pérennité est si une nécessité impérieuse qu'elle pourra être instituée telle une pension mensuelle honorable pour les premiers, un soutien matériel périodique pour les seconds. Quant aux nécessiteux étant chiffrés, la valorisation de leurs salaires peut régler cette solidarité anodine d'une façon solide. Cela s'explique par de nombreuses allocations dispensées accordées à cette catégorie fragile de la société, car parfois inabouties, qui incite à une refonte de la politique nationale de solidarité. La stratification et la cartographie seront des outils importants pour une meilleure prise de décision. A la lumière des statistiques disponibles concernant les couches défavorisées et la réalité quotidienne amère, ni la solidarité ni la sécurité alimentaire sont pris réellement en charge. Des millions d'Algériens vivent en-dessous du seuil de la barre réglementaire érigée par des normes internationales. Puisque l'argent dans un pays doit d'abord servir ceux qui n'en ont pas, ou alors ce pays est une SPA avec un conseil d'administration, mais c'est autre chose qu'une patrie. Le peuple a droit au chapitre. Vous avez vu des bourgeois faire grève ? Jamais.
(*) L'auteur est PGS en management de projet.


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