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Seulement 3 000 milliards de DA distribués
Crédits bancaires
Publié dans El Watan le 28 - 02 - 2011

«Le climat de suspicion et parfois d'inquisition qui s'installe dans le monde de l'entreprise à la suite des scandales financiers qui éclatent ici et là, ne favorise pas l'octroi de crédits Sur 5 000 milliards de DA de ressources clientèles collectées en 2009, le secteur bancaire n'en a distribué que 3 000 milliards de DA», indique Nacer Hideur, Secrétaire général à la Banque Al Baraka d'Algérie.
II signale que «des banquiers ont été poursuivis, notamment pour octroi de crédits dans des conditions qualifiées à tort ou à raison d'irrégulières. Souvent, cette qualification délictuelle se fonde sur le non remboursement des crédits par les débiteurs ou l'insuffisance des garanties recueillies ». Il ajoutera que «dans la plupart des cas les crédits de complaisance se confondent avec les crédits consentis en conformité avec les règles et pratiques universelles mais qui se sont mal terminés pour des raisons liées à des retournements de conjoncture ou à une mauvaise appréciation du risque ».
Et pour cause, «les organes de contrôle et les juges ont parfois le plus grand mal à distinguer le bon grain de l'ivraie et l'acte criminel de la simple faute professionnelle. Ce climat de psychose ne favorise pas une pratique saine et sereine du crédit et les blocages qu'il suscite sont fort préjudiciable aux entreprises en général et à celle de la sous-traitance en particulier car elles perdent des opportunités d'affaire à cause de l'absence de financement ». Pour toutes ces raisons, il est difficile pour les entreprises en général et les sous traitantes en particulier d'accéder aux crédits. C'est pourquoi, M. Hideur estime que «l'intérêt de l'économie national exige la libération de l'esprit d'initiative et la restauration d'un climat de sérénité et de sécurité juridique» mais «les dérives délinquantes doivent être sévèrement réprimées ».
Selon lui, «on ne juge pas un acte de gestion d'après son résultat, a posteriori, mais en fonction du contexte et de la motivation qui l'a dicté au moment de la prise de décision » en poursuivant que «si la régularité de la gestion est importante, son efficience est toute aussi importante. A vouloir trop s'assurer de la première ça ne peut qu'être au détriment de la seconde. Un juste équilibre est mieux indiqué et plus à même de favoriser l'essor économique tant souhaité mais que nos entreprises peinent à trouver ». Pour ce banquier, «la dépénalisation des actes de gestion vient à point nommé pour mettre un terme à l'immobilisme et à l'inertie qui frappent le secteur public et par ricochet celui de la sous-traitance ». Pour lui, «il suffit de revenir à une application cohérente, saine et rationnelle des règles générales du droit ».
«La dépendance d'un seul donneur d'ordre est défavorable»
Pour ce qui est de «la décision d'octroi ou de refus du crédit dépend de l'appréciation du risque par la banque. Généralement, ce sont des comités de crédit qui statuent, en définitive, sur les demandes de crédit des opérateurs ». Les motifs convergent tous vers deux raisons principales, explique-t-il, soit «l'affaire ne présente pas des assurances de remboursement suffisantes. Soit qu'elle dispose d'un potentiel réel mais le dossier de crédit mal monté ne reflète pas cette bonne santé financière et ces perspectives florissantes. Dans les deux cas les banques sont amenées à refuser l'octroi du crédit à tort ou à raison». La banque est aussi une entreprise, note-t-il en relevant que «l'acte de crédit est une décision lourde à prendre » et «la banque est dépositaire de fonds publics (pour les banques publiques) ou de fonds du public ». Dans le cas de la sous traitance, «parfois, la dépendance vis-à-vis d'un seul commanditaire ou d'un secteur déterminé sont perçu comme un facteur défavorable à la prise de risque de la part des banques.
En bref, l'accès au crédit dépend de la capacité de l'entreprise de sous-traitance à convaincre le banquier de son aptitude à honorer ses engagements et la capacité du banquier à apprécier correctement le potentiel réel de l'entreprise nonobstant les facteurs conjoncturels susceptibles de biaiser son jugement » mais «une fois l'entreprise jugée bancable, elle doit fournir des garanties qui peuvent aller du nantissement du marché ou de leurs créances sur le commanditaire jusqu'à la constitution de sûretés réelles telles que les hypothèques ». En principe, « pour pouvoir bénéficier d'un crédit en Algérie, il faut être une entreprise de droit algérien », relève le SG de la banque Al Baraka d'Algérie. Toutefois, il est d'avis que «les entreprises étrangères qui ont des contrats de sous-traitance avec des commanditaires algériens et qui présentent une surface financière et des garanties acceptables doivent pouvoir bénéficier des avances sur marchés ou commandes sous réserve qu'elles aient une présence physique en Algérie». Pour leur part, les opérateurs sous traitants estiment que «les banques algériennes sont des caisses».


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