Les étudiants en pharmacie ont été empêchés, hier, d'organiser un sit-in devant la faculté centrale, à Alger, par un important dispositif sécuritaire. Suite à une assemblée générale qu'ils ont organisée pour évaluer les résolutions de la dernière conférence des doyens des facultés de médecine, les étudiants ont décidé de maintenir leur grève générale et tenté vainement de se rassembler en dehors de l'enceinte universitaire. Les protestataires ont appelé, également, à l'organisation d'un nouveau rassemblement aujourd'hui devant le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. «Nous avons pris la décision de maintenir la cadence de la contestation jusqu'à la satisfaction concrète de nos revendications. Ceci malgré les bonnes recommandations de la conférence des doyens des facultés de médecine à laquelle nous avons pris part», a déclaré Rachid, délégué du département de pharmacie d'Alger. «Les étudiants ne croient plus aux promesses. Nous demandons des écrits et un échéancier. Nous voulons des décisions et non des recommandations», a-t-il précisé. Et d'ajouter : «Il y a aussi le point de la classification de notre diplôme qui pose problème. Notre demande de le classer à la catégorie 16 au lieu de la 13 est inflexible.»
