Malgré les efforts déployés, le nombre des infrastructures demeure insuffisant face à une augmentation importante du nombre d'élèves. Pour la rentrée scolaire 2011/2012, le secteur de l'éducation de la deuxième wilaya du pays, en nombre d'habitants et en nombre d'enfants scolarisés, compte accueillir un total de 358 799 élèves, répartis comme suit: 16 050 en classes préparatoires, 150 680 dans le cycle primaire dont 29 555 rejoindront pour la première fois les bancs de l'école, 136 632 dans l'enseignement moyen avec 38 000 nouveaux collégiens et 55 391 dans le secondaire dont 21 281 en 1ère année. On notera ainsi une augmentation des effectifs de l'ordre de 32 857 élèves, soit 9,08%, par rapport à l'année 2010/2011. Cette importante cohorte d'élèves exigeant une infrastructure conséquente, le secteur va, d'ici la fin décembre de l'année en cours, réceptionner trois lycées (deux à Sétif dont un sportif et un à Ouled Adouane (Aïn Kebira), six CEM, deux à Maoklane (Tala Ifacen), un à Béni Oussine (Bougaà), un à Béïda Bordj (Aïn Azel), un à Kasr El Abtal (Aïn Oulmène) et un à Lahchichia (Mezloug), ainsi que quatorze groupes scolaires dans plusieurs localités de la wilaya. Malgré les efforts consentis par l'Etat, le spectre de la surcharge pèsera sur quelques établissements, notamment au niveau du chef-lieu de wilaya qui connaît, avec la finalisation des divers programmes de logements, une certaine expansion. Interrogé sur ce volet, Abdelaziz Ghanem, le directeur de l'éducation, rassure en répondant: «Il est vrai que notre infrastructure pédagogique va subir au début de la prochaine scolaire un certaine pression qui sera vite surmontée, car l'ambitieux programme engagé par les pouvoirs publics devra non seulement absorber le déficit mais améliorer le coefficient d'occupation des divisions scolaires.»
