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Que peut l'Union africaine ?
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Publié dans El Watan le 03 - 07 - 2011

Le colonel Mouammar El Gueddafi – que ni les bombardements de l'OTAN qui ont réduit l'espace vital du leader libyen encore sous son contrôle en champ de ruines ni la pression de plus en plus intense de la rébellion libyenne n'ont réussi à chasser du pouvoir – a-t-il quelques chances de sauver sa tête après la déclaration des chefs d'Etat africains réunis à Malabo, en Guinée équatoriale à l'occasion de leur 17e sommet ? L'accord auquel ont abouti les dirigeants africains en vue d'ouvrir des négociations entre les parties en conflit, sans la participation directe du chef de l'Etat libyen, qui sera néanmoins représenté à cette rencontre qui se déroulera prochainement à Addis-Abeba – un compromis politique trouvé avec Mouammar El Gueddafi – est saluée par les dirigeants africains comme le début d'une solution politique au conflit libyen. L'accord-cadre signé prévoit notamment le déploiement d'une force multinationale pour superviser le cessez-le-feu ; une décision nécessitant l'accord de l'ONU pour sa mise en œuvre.
La question du sort d'El Gueddafi est prudemment abordée au stade actuel de l'évolution du dossier pour ne pas faire capoter les minces chances qui s'offrent à l'Union africaine pour peser dans le débat sur la crise libyenne. La décision des chefs d'Etat africains réunis à Malabo de ne pas se sentir liés par l'obligation de respecter l'application du mandat d'arrêt international lancé à l'encontre de Gueddafi par la Cour pénale internationale (CPI) a sans doute apporté du baume au cœur du leader libyen, qui commençait à se sentir pourchassé dans ses derniers retranchements suite aux pressions politiques et militaires ininterrompues exercées sur lui par l'OTAN et les dirigeants des pays de la coalition internationale anti-Gueddafi. Mais se pose la question de savoir que pèse et que peut l'UA face aux superpuissances qui ne sont pas sur la même longueur d'onde que l'organisation continentale, notamment sur la question controversée du repêchage d'El Gueddafi dans la perspective de la transition politique à la crise libyenne.
Il ne fait pas l'ombre d'un doute que le mandat d'arrêt de la CPI a sonné le glas de la politique du chef de l'Etat libyen. Les présidents africains le savent fort bien, même ceux dont les pays n'ont aucun lien organique avec cette institution.
Le président El Gueddafi est désormais confronté à une double menace : les frappes de l'OTAN qui ne rateront pas leur cible indéfiniment, malgré toutes les précautions qu'il pourrait prendre, et la hantise de sa capture vivant pour le remettre entre les mains des juges. Même l'éventualité de sa fuite à l'étranger, dans un pays africain qui pourrait lui offrir l'hospitalité, est hypothétique avec le contrôle de l'espace libyen suite à la résolution de l'ONU sur la zone d'exclusion aérienne. Et puis, s'il faut choisir entre la tête d'El Gueddafi – lequel n'a plus aujourd'hui les moyens de sa politique africaine généreuse d'hier, arrosant l'Afrique avec ses pétrodollars – et la pérennité de leurs alliances avec leurs partenaires européens, le choix pour les dirigeants africains est facile à faire. Les déclarations officielles de beaucoup de dirigeants africains, qui continuent de donner l'impression de défendre El Gueddafi, relèvent de simples convenances politiques et rien d'autre.


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