Organisé par le syndicat national des médecins généralistes de santé publique (SNMGSP), le premier congrès régional des wilayas de l'Est a eu lieu hier à l'école paramédicale de Constantine. Le coordinateur de l'Est algérien, Dr Khengui Mohamed-El Hadi, ira droit au but en suggérant de porter le débat autour des points de friction, non sans avoir rappelé au passage les acquis de ces derniers mois, en particulier le statut particulier et le nouveau régime indemnitaire auxquels s'est rallié l'ensemble de la communauté des médecins généralistes de santé publique. Parmi les propositions qui devraient être soumises au plus haut niveau du ministère de la Santé et des Populations, le Dr Khengui revendique l'octroi d'une prime de contagion et de garde, la révision des modalités de passage d'une catégorie à une autre, et la formation continue qui demeure, souligne-t-il, très en deçà des besoins. Il formulera également, au nom de ses pairs, deux souhaits: le remplacement des facultés de médecine actuelles par des académies dont les diplômes seraient reconnus au-delà de nos frontières et le renforcement du cursus de formation par une année supplémentaire. Ce qui permettra, selon lui, de consacrer les deux dernières années d'étude à un passage obligé aux services des urgences et un module de gériatrie qui reste à mettre en place, sachant que la prise en charge des personnes âgées demeure aléatoire, sinon inexistante, faute de formation dans ce sens. Pour sa part, le président du syndicat national des médecins généralistes de santé publique, Salah Laouar, soulignera que son organisation est engagée plus que jamais dans un processus de négociation visant à finaliser les points en suspens, dont les modalités de passage du grade de médecin principal à celui de médecin-chef et la valorisation des primes de garde et de contagion. En même temps, tiendra-t-il à préciser, il est essentiel de redorer le blason du médecin généraliste terni au fil des ans par un statut ambigu.
