Ceux qui ont eu la chance de décrocher un emploi dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle ne sont pas au bout de leur peine. Ils peuvent être débarqués au bout d'une ou trois années, selon la durée du contrat établi avec l'employeur, conformément aux termes du décret exécutif régissant cette activité. Pour dénoncer justement cette situation, ils ont organisé, mercredi dernier, un mouvement de protestation devant la direction de l'emploi, située en face du siège de la wilaya. Ils réclamaient un travail permanent, voire une intégration automatique dans les différents organismes et services publics de la wilaya. Ils exigeaient également la suppression des concours d'accès, estimant que les bénéficiaires du contrat de pré emploi, doivent être permanisés d'office dans les administrations et collectivités en question. La majorité d'entre eux émarge depuis plus de trois ans dans les services de l'action sociale. Pour les jeunes grévistes, le dispositif actuel ne favorise guère l'insertion des jeunes diplômés, tout comme il ne comporte aucune garantie en matière de couverture sociale et autres. Ils interpellent les hautes autorités du pays pour une prise en charge urgente de leurs revendications légitimes. Rappelons que plus de 15 000 universitaires diplômés sont inscrits au niveau de la DAS, au titre de ce système d'emploi à durée déterminée.
