Il est urgent de régler ce problème tant pour les sinistrés que pour les écoliers. Les dix-huit familles de Bir Stal, dans la commune d'El Harrouch, dont les habitations avaient été endommagées par les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région en ce début de semaine, occupent encore et pour la quatrième journée consécutive l'école primaire Moussa Bouchaour. Le P/APC d'El Harrouch qui leur a rendu visite, hier, pour leur proposer de libérer l'enceinte afin d'éviter de perturber la scolarisation des élèves et les héberger momentanément, dans un établissement en cours de construction a dû essuyer un refus de leur part, car ils estiment que l'état, en chantier, de l'établissement proposé ne leur convenait pas. Ils citeront, à titre d'exemple, l'absence de sanitaires et d'eau courante. Ce refus est le second du genre, après celui qu'ils avaient signifié au chef de daïra qui leur avait promis d'entreprendre des travaux en urgence afin de doter l'établissement de quelques commodités. Les sinistrés persistent qu'ils ne font plus confiance et rappellent qu'ils avaient à maintes reprises attiré l'attention des autorités locales sur les dangers qu'ils encouraient: glissements de terrains et proximité d'un cours d'eau qui se transforme en un torrent à chaque saison pluviale.