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Santé : plus de 60 cas d'intoxication par les herbes depuis janvier
Oran : les autres articles
Publié dans El Watan le 22 - 05 - 2012

Certains spécialistes avancent que 90% des plantes vendues par les herboristes ne sont pas soumises au contrôle.
En Algérie, on a longtemps eu recours à l'herboristerie. Mais l'utilisation des plantes médicinales doit répondre à des normes et à des dosages exacts. Selon les spécialistes, dans certains cas, les plantes peuvent être toxiques et d'autres carrément nocives en interaction avec d'autres plantes, des médicaments ou des suppléments. Selon des sources hospitalières, plus de 60 cas d'intoxication par les plantes dites médicinales ont été enregistrés à Oran depuis le début de l'année. De leur côté, les médecins mettent en garde contre le fait que la plupart des plantes vendues ne sont pas soumises à des contrôles de qualité, d'autant que certaines d'entre elles peuvent être dangereuses à la consommation et souvent avec effet retardé.
Certains spécialistes avancent que 90% des plantes vendues par les herboristes ne sont pas soumises au contrôle. Certes, la phytothérapie complète le médicament, mais ne le remplace pas ! Ces dernières années, de plus en plus de personnes fréquentent les magasins de vente des herbes naturelles et médicinales, dans l'espoir d'une guérison par la grâce de la nature, surtout si la médecine moderne s'est montrée, pour de multiples raisons, impuissante à guérir le mal dont elles souffrent. Mais le plus inquiétant, selon les médecins, est que certains patients préfèrent s'adresser directement à ces commerces au premier malaise sans en référer à un spécialiste ni même effectuer les analyses biologiques nécessaires pour déterminer le type de maladie qui les affecte.
Tradition des ancêtres
A Oran, elles sont de plus en plus nombreuses les boutiques qui se spécialisent dans la vente de plantes médicinales, ce qui n'a rien de bien original sauf que, lentement mais sûrement, la simple opération de vente des produits cède la place à des «consultations». Pourtant, avertissent des agents de la direction du commerce, «si l'activité de vente d'herbes médicinales relève de la pratique commerciale normale, la transformation de ces commerces en cliniques médicales est illégale !». Pour les clients de ces magasins, qui appellent en renfort la tradition des ancêtres, qui auraient vécu «en bonne santé» sans l'apport de la science, «il est impossible qu'une herbe naturelle fasse du mal à un être humain, et si elle ne le guérit pas, elle ne saurait aggraver son cas non plus, comme dit l'adage populaire».
Chose complètement fausse, car il faut savoir qu'une plante contient plusieurs principes actifs qui agissent de façon synergique pour fournir un ou plusieurs effets thérapeutiques. L'utilisation inappropriée d'une plante peut engendrer des effets néfastes sur l'organisme humain. Les adeptes de la phytothérapie mettent en avant aussi l'argument du coût avantageux de ce traitement en comparaison de celui des produits pharmaceutiques, «inaccessibles» pour les non assurés sociaux.


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