Durant trois jours, Oran a abrité les travaux d'un atelier national d'information, de sensibilisation et de mobilisation des leaders dans l'accès universel aux services de santé pour la prévention des personnes malades ou atteintes par le VIH-sida. Cette rencontre, qui s'est tenue au niveau de l'Hôtel Royal, a été co- organisée sous l'égide du Programme des Nations unies en charge du Développement (PNUD) au titre de la coopération avec la présence, durant ces trois jours, du représentant et animateur, l'Egyptien Dr Nabil Kott. Elle s'inscrit dans le cadre d'un partenariat entre l'Association oranaise «Hay el Wikaya» et celle de Annaba «Aniss». Ont pris part à cette rencontre des représentants du mouvement associatif qui milite pour une prise en charge des personnes atteintes du sida, de juristes, de religieux, des artistes et des citoyens. Par cette rencontre, a indiqué le Professeur Fatiha Razik d'une association oranaise, «il s'agit de mettre en place un réseau pour une plaidoirie avec une prise en charge à l'échelle nationale des malades atteints du virus ou ceux en cours de traitement pour la relance du programme national de lutte contre le sida prévu depuis 2008». Malgré qu'elle ait contesté les chiffres publiés par les organismes de santé publique en matière de l'infection du sida, elle a indiqué qu'actuellement «on compte plus de 1 320 cas de sida dont 800 hommes et 490 femmes ainsi que plus 5 800 personnes atteintes par le virus du sida ou des séropositifs». Pour sa part, le représentant du PNUD dit qu'il existe «actuellement de par le monde plus de 70 millions de personnes dont 40 millions de femmes atteintes du sida».
