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Un aveu d'impuissance
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Publié dans El Watan le 22 - 10 - 2012

Les déclarations du ministre de l'Intérieur sur le marché informel de la devise, samedi, ont retenu l'attention. C'est la première fois qu'un haut responsable trouve des aspects positifs au marché informel de la devise. Ces propos sonnent comme un paradoxe, même si par ailleurs, il déclare que c'est une activité illégale. En fait, Ould Kablia a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Il y a quelque temps, des opérations avaient ciblé ce marché informel de la devise. Mais tout de suite après, les autorités se sont ravisées et ont continué à fermer l'œil.
Derrière le problème de ce marché informel se pose celui de l'économie nationale et de la valeur de la monnaie nationale. Il est vrai que ce marché peut favoriser la fuite des capitaux et faciliter le blanchiment d'argent. Si l'Etat a avoué publiquement son impuissance à imposer l'utilisation du chèque au-delà d'une certaine somme, comment pourrait-il contrôler le marché informel de la devise ?
Historiquement, après la suppression de l'autorisation de sortie qui a rendu aux Algériens la liberté de circuler, la demande en devises a augmenté et les pensions de retraite des émigrés ont constitué la première source de ce marché. Plus tard, la suppression du monopole de l'Etat sur le commerce extérieur donnera naissance à une nouvelle clientèle pour ce marché, qui va chercher de nouveaux fonds à d'autres sources comme les cadres supérieurs de l'Etat ou les élus de la nation dont les frais de mission à l'étranger sont élevés. Mais la première source de ce marché reste l'émigration.
Durant le premier semestre 2012, les transferts de devises qui ont transité par le circuit bancaire ont atteint 1,5 milliard de dollars, selon des données de la Banque d'Algérie. Les sommes transférées de manière informelle seraient plus importantes et beaucoup d'émigrés évitent le circuit bancaire à cause des marges élevées. Les sommes en devises qui alimentent le marché informel sont un apport externe.
Parallèlement aux risques de blanchiment d'argent et à la fuite de capitaux, ce marché permet à l'Etat d'éviter certaines pressions. En effet, l'allocation de devises qui a été rétablie et équivaut à 15 000 DA (environ 130 euros) est insignifiante pour l'Algérien qui voyage. Beaucoup de voyageurs s'alimentent sur le marché informel.
De plus, l'accès à une prise en charge pour soins à l'étranger est du domaine de l'impossible pour la majorité des Algériens. Ceux qui arrivent à mobiliser une somme conséquente utilisent ce marché pour aller se soigner à l'étranger.
En fait, la déclaration du ministre résonne comme un aveu d'impuissance devant une situation complexe, dans un pays où la monnaie n'est pas une devise et où les recettes des hydrocarbures servent surtout à faire vivre l'Algérie. Même si une partie de ces recettes prend le chemin de la fuite des capitaux en utilisant le circuit officiel des banques à travers les différentes formes de corruption dans les avenants et la révision des projets. Un chantier qui reste à ouvrir et qui pourrait permettre de mieux appréhender le marché informel de la devise, si la volonté politique existe bien sûr.


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