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Le spectre du désintérêt
Début aujourd'hui de la campagne électorale pour les locales
Publié dans El Watan le 04 - 11 - 2012

Désaffection populaire et forte appréhension de l'abstention. Le climat qui prévaut à la veille du lancement officiel, aujourd'hui, de la campagne électorale pour le double scrutin du 29 novembre prochain fait peur aux 52 partis politiques engagés dans cette course électorale.
Ils l'avouent sans complexe. Comme pour les dernières législatives, l'écrasante majorité des formations politiques qui prennent part à cette joute prédit un fort taux d'abstention. Une prédiction qui résulte d'un constat fait sur le terrain, à l'occasion de l'élaboration des listes de candidatures. Cette opération a, en effet, fait suer les leaders des partis politiques qui ont éprouvé beaucoup de peine pour confectionner des listes de candidatures. Ils se sont retrouvés contraints à faire dans la «pêche» aux candidats, qui ne se sont pas bousculés au portillon. Résultat : hormis le FLN qui a présenté 1520 listes de candidatures pour les communes, les autres partis n'ont pas réussi à couvrir ne serait-ce qu'un tiers des 1541 APC du pays.
Le désengagement de la population et son refus de prendre la responsabilité des institutions locales renseigne déjà sur le peu d'intérêt accordé à ce rendez-vous. Les cadres, les syndicalistes, les intellectuels, qui sont d'habitude sollicités pour conduire les listes de candidatures des partis, ont aussi refusé d'accepter ce cadeau empoisonné. Pour plusieurs raisons : d'abord les élections en Algérie sont tellement discréditées et galvaudées que personne, même le simple citoyen, ne croit en la transparence des scrutins qu'on présente souvent comme des occasions pour amorcer le changement.
Le scénario des dernières législatives, remportées largement par le FLN, influera sans nul doute sur l'issue du rendez-vous du 29 novembre. Car malgré les promesses faites à l'époque par les autorités de garantir une élection libre et transparente, la classe politique a crié à la fraude dès l'annonce des résultats.
La Commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL) avait, rappelons-le, élaboré un rapport sur cette élection. Dans ce document, la CNSEL faisait une série de recommandations pour revoir le mode d'organisation des élections. Plusieurs mois après, aucune de ses recommandations n'a été satisfaite. Et cela donne lieu à de nouveaux couacs à l'occasion de l'installation de la Commission de surveillance des élections locales. Ensuite, les élus locaux, en particulier les maires, sont dépouillés de toutes leurs prérogatives. Le code communal, révisé en 2011, maintient le «tutorat» du wali sur le P/APC.
Ce dernier est considéré comme un simple «pare-chocs» pour absorber la colère des citoyens qui s'en prennent en premier lieu à l'APC à chaque fois qu'ils se sentent abandonnés par l'Etat.


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