Le nombre de décharges sauvages constitue un problème de taille pour les 29 communes que compte la wilaya d'Oum El Bouaghi. Un problème majeur qu'affrontent les responsables locaux et qui ne peut trouver sa solution qu'avec la réalisation de centres d'enfouissement techniques à même de juguler le problème de manière définitive et radicale. Les APC, surtout celles qui ne disposent pas de moyens conséquents, aussi bien pour la collecte que pour l'élimination des déchets, vivent une situation pour le moins embarrassante. Le cadre de vie du citoyen et par voie de conséquence l'environnement en prennent un sacré coup. Dans et tout autour des quartiers, des ordures ménagères jonchent les trottoirs, des sachets en plastique ayant servi à emballer des denrées, voltigent partout et représentent un danger certain pour l'ordre et l'équilibre écologiques. Au niveau de la wilaya de Oum El Bouaghi, deux centres d'enfouissement techniques sont déjà opérationnels, l'un au chef-lieu et le second à Aïn Fakroun; en attendant la réalisation de trois autres centres tant à Aïn M'Lila qu'à Aïn Beïda et Meskiana. Pour revenir aux centres existants, il y a lieu de souligner que celui d'Oum El Bouaghi ville traite 100 tonnes de déchets par jour, alors que celui de Aïn Fakroun n'en traite que 50. Celui qui est implanté à Aïn Beïda, d'un coût de 85 milliards de centimes, aura à traiter les ordures de trois communes; Aïn Beida-ville, Zorg et Berriche, soit 120 tonnes de déchets. Aïn M'Lila et Meskiana ont bénéficié du même projet. Le centre de formation de l'environnement a déjà préparé 300 cadres qui seront appelés à gérer les cinq centres d'enfouissement techniques de la région d'Oum El Bouaghi. Toujours pour préserver l'environnement, des usines de traitement des eaux usées seront implantées dans les grandes communes. La première lancée est celle de Aïn Beïda et entrera en fonction certainement au début de l'année prochaine.
