Dans la nuit du vendredi à samedi, les éléments de la police judiciaire, qui étaient de permanence ce jour-là, sont alertés par des voisins, qui affirment avoir entendu des bruits suspects dans la poste du quartier d'El Alia. Aussitôt, ordre est donné aux voitures qui étaient en patrouille dans les environs de converger vers la recette El Alia II. Les renforts arrivent, la poste est finalement investie et 4 cambrioleurs sont pris en flagrant délit. Première surprise : le cerveau du gang n'est autre que le fils de l'ex-receveur de cette même poste, actuellement sous les verrous pour détournement de deniers publics ; seconde surprise : parmi les 3 autres malfaiteurs arrêtés sur les lieux du casse, figure l'oncle du chef de bande. A croire qu'il y a des familles prédestinées pour ce genre de rapine quels qu'en soient les moyens pour y parvenir. Selon les premiers éléments de l'enquête, le chef de bande occupe encore avec sa famille le logement d'astreinte que l'administration a affecté à son père et dont elle n'a pas exigé la restitution après sa condamnation par la justice. C'est cette situation qui lui aurait permis de s'introduire facilement dans les lieux, en brisant une fenêtre de la poste attenante à leur habitation. Il aurait ensuite ouvert la porte à ses 3 complices et la bande entière s'est ensuite attelée à forcer le coffre-fort qui heureusement n'a cédé ni au chalumeau ni au burin des malfaiteurs. Ce sont donc ces coups redoublés, provenant de la poste, censée être fermée la nuit, qui ont fini par intriguer les voisins et les pousser à alerter la police. Le fils, l'oncle et leurs deux comparses accusés d'avoir constitué une bande de malfaiteurs, dans le but de commettre un vol caractérisé de nuit par effraction et qui plus est dans un lieu public, ont fini par rejoindre sous le verrou, le père, ex-receveur qui purge actuellement une lourde peine d'emprisonnement pour avoir détourné les liquidités et certains dépôts de cette poste.