Le conseil syndical de la CNR, la caisse nationale de retraite, de Béjaïa menace de durcir son mouvement de protestation. Constatant que les deux débrayages observés les 23 et 27 janvier dernier «n'ont pas fait évoluer la situation d'un iota». Omar Hamimi, secrétaire général de la section syndicale, parle d'une grève imminente. Dans un courrier adressé au directeur général de la caisse, le syndicat rappelle qu'une réunion initiée au terme du deuxième débrayage par le directeur de l'administration générale aurait abouti à un engagement de régler tous les problèmes soulevés «sans exception» est-il mentionné dans la lettre. Mais, indiquera le partenaire social, l'administration est revenue sur ses engagements, au moment de consigner ces derniers sur un procès verbal de l'union de wilaya de l'UGTA. Un précédent, est-il ajouté, qui a généré la colère des travailleurs et par ricochet «une rupture de confiance avec la tutelle». Un communiqué listera les revendications laissées en suspens, à savoir le respect de la promesse de restitution des postes supprimés en 2012, l'accès à la promotion pour les agents en stagnation, l'alignement des salaires sur les diplômes pour les universitaires, le reclassement «hors catégorie» de l'agence de Béjaïa, compte tenu du nombre de dossiers gérés et ce conformément aux textes, la régularisation des agents communs et l'octroi de primes de stimulation et de coordination, tel qu'il se fait dans les autres agences CNR, est-il précisé. La requête adressée au directeur général fait état aussi d'une entorse à la convention collective, dans le pourvoi d'un poste de responsabilité, citant ses articles 67, 68 et 69 qui stipulent qu'une telle décision devait être sujette à un appel à candidature.