Dans la matinée d'hier, les gendarmes ont procédé à la fermeture, de 28 commerces toutes activités confondues, pour squat d'espaces publics dans le village de Bousfer. Il était 9 heures du matin lorsque les éléments de la brigade de la gendarmerie chargée d'exécuter la décision de la daïra d'Aïn El Turck ont scellé ces commerces mettant fin à leur activité. Ces derniers ont été en colère de n'avoir pas été avisés et de n'avoir eut, au préalable, aucune mise en demeure, pour se conformer à la réglementation. C'est ce qui nous a expliqué un gérant d'une cafétéria. Hier, c'était la stupéfaction chez les exploitants de ces locaux commerciaux. Cette mesure, que les commerçants jugent «arbitraire», avait été appliquée à tous les locaux implantés dans le périmètre de la daïra d'Aïn El Turck. Ils sont plus d'une centaine de commerces à avoir été fermés pour occupation d'espaces publics et sans aviser les propriétaires. Ils étaient quelque 200 commerçants à se rassembler devant le siège de la daïra d'Aïn El Turck pour dénoncer cette fermeture jugée «arbitraire». Les commerçants ne comptent pas baisser les bras puisqu'ils ont prévu de se rassembler aujourd'hui devant le siège de la daïra pour exiger l'annulation de cette mesure et l'application de la réglementation en vigueur. «Même en cas d'infractions plus graves, les autorités locales sont contraintes de respecter la loi», souligne un prestataire de service. Cette réglementation prévoit avant chaque fermeture, deux mises en demeure qui doivent être envoyées au contrevenant.