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entre militantisme et contreband, le Venezuela chavire
Du c^té de chez...Bolivar
Publié dans El Watan le 28 - 03 - 2013

Depuis mon enfance, visiter le Venezuela était pour moi un rêve. Ma curiosité était chatouillée en ce temps par une revue où figuraient des photos de ce pays de charme, que j'avais trouvé dans le salon du coiffeur, où mon père, que Dieu ait son âme, m'avait laissé pour une coupe «goubasse».
Je tournais les pages doucement comme pour réaliser un voyage virtuel dans ce pays de l'anaconda, le grand serpent mangeur d'hommes. C'était beaucoup plus les paysages verdoyants qui m'intéressaient. On était encore dans les années 1950. Plus d'une cinquantaine d'années plus tard, je mettais les pieds au Venezuela. Quel bonheur !
Il faut l'avouer, le Venezuela est un gigantesque pays touristique. Je l'atteste. Il offre une diversité dans les paysages qui vous charmera sans aucun doute, des plages de cocotiers, des montagnes et des forêts vierges, des plaines fournies en végétation, tout cela servi avec un climat très clément, où il fait bon se balader.
Neuf heures après le décollage de Madrid, notre escale obligée, nous survolions le Venezuela. Déjà, de l'avion, mon regard, telle une caméra, balayait Caracas, la capitale, blottie dans les bras des montagnes généreusement vertes. On était bien en Amérique latine, le décor était planté. Rappelons-nous que Christophe Colomb avait appelé ce pays «Terre de grâce». Ce n'est pas tant Caracas qui m'attirait, mais cette nature aux aspects de jungle qui fait la beauté de ce pays aux espaces exotiques. Que dire de la capitale, sinon qu'elle est comme toutes ses homologues à travers le monde.
Le béton qui se dresse devant vous, la foule qui s'anime telle une fourmilière, l'insécurité qui vous est rappelée à chaque coin de rue ou carrefour et les loisirs à outrance. Ça «merengue» de partout, c'est-à-dire que ça danse à tout bout de champ le merengue ou la cumbia. A Caracas, il ne faut surtout pas chercher un hôtel dans n'importe quel quartier. Le plus indiqué est le secteur d'Altamira, où il fait bon vivre sans soucis. Question circulation, pas de problèmes d'embouteillages, les voies sont très larges. Tout le long des avenues, des effluves de viande ou de poisson grillés vous chatouillent le nez. La gastronomie au Venezuela occupe une bonne partie des mœurs.
Ce qui est merveilleux dans cette capitale, ce sont les immenses places fleuries avec des statues ou monuments laissés par les Espagnols, comme preuve de leur colonisation. Mais, les Vénézuéliens ont aussi pour leur part investi ces espaces à consonance culturelle en érigeant des vestiges qui attestent d'un passé révolutionnaire et libérateur.
Il faut avouer que je ne suis pas trop porté sur les musées, monuments religieux et autres vestiges, mais les places qui recèlent une grande superficie d'arbres, de végétation et de fleurs m'ensorcellent, comme les places Bolivar, de Miranda, los Simbolos et la merveilleuse, celle de Los Proceres. En ce qui concerne les prix, la cherté n'est pas de mise. D'ailleurs, le change se fait majoritairement au marché parallèle. C'est très simple en fait et c'est bien payé. C'est pour cette raison que j'ai voulu aller me pavaner sur une plage au sable fin comme de la farine. J'avais jeté mon dévolu sur l'île Margarita, c'était un petit peu vouloir revivre les aventures de Robinson Crusoé.
Une traversée en ferry-boat et l'affaire est réglée. Mais comme j'avais auparavant goûté dans d'autres pays d'Amérique latine au plaisir de ces plages ombragées de cocotiers, je me suis dit qu'il serait préférable de faire une balade jusqu'à San Antonio, ou plutôt San Antonio del Tachira, ville frontalière de la Colombie. Le voyage m'a fait rappeler les fameux films de Tarzan dans sa jungle. C'est comme si notre bus se faufilait entre les arbres et ses lianes. De temps à autre, des champs de bananes, d'ananas et autres fruits exotiques cassent le dense rideau de verdure. A San Antonio, c'est comme si vous étiez à La Havane, à Cuba. La multitude de voitures des années 1950 vous happe la vue. La plupart du temps ce sont des taxis et, détrompez-vous, la course est à la tête du client, le compteur n'existe pas.
La guayabera, cette chemise brodée qui caractérise l'habit latino, est très portée. Les bâtisses sont plutôt de type colonial. Vous dire que la contrebande est monnaie courante, c'est peu avouer. Tout se vend et tout s'achète, les jerricans d'essence vénézuélienne barrent les abords des routes. Les Colombiens font leur plein dans ces «stations» informelles. Le prix de l'essence est trois fois moins cher qu'en Colombie. A côté, les cambistes, sous des parasols, vous hèlent en tapotant leur main sur une calculette. Les liasses de Bolivar, la monnaie vénézuélienne, ornent les tables. C'est, dit-on, la frontière la plus active d'Amérique latine. Le soir, c'est la fête, autant de femmes que d'hommes sont dans les bars et discothèques. Les restaurants non plus ne chôment pas. Au Venezuela, on vous dit : «La vie est trop courte pour ne pas la rendre heureuse.»
Enfin, pour moi, l'évasion vaut bien son pesant d'or dans ce pays de Bolivar, où se déstresser n'est pas un vain mot. Seul le vert de la forte végétation vous exorcise de tout le mal qui vous agresse. Le Venezuela, j'aimerais tant y revenir.


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