Décidément, la situation va de mal en pis entre le coach Benyellès et la direction du club. Outre la crise financière qui empoisonne la vie du club – la majorité des joueurs, y compris le staff technique, n'ont pas été régularisés à temps – c'est incontestablement l'indiscipline qui prime sur la vie du groupe ces derniers temps. Un constat qui, forcément, se répercute sur le mental des joueurs, dont certains n'ont plus la tête au Widad, à l'image de l'incorrigible Ghazali et, à un degré moindre, de Benaï ; les deux hommes font la forte tête en séchant plusieurs séances d'entraînement, ce qui a incité Benyellès à sévir en écartant définitivement Ghazali. Ce qui a déplu aux dirigeants, arguant que l'équipe a besoin de ses services pour lutter pour le maintien, en estimant que le moment est mal choisi pour prendre une telle décision. Ghazali a tout de même été sanctionné, au même titre d'ailleurs que Benaï, par une sévère amende de 40 millions de centimes lors du dernier conseil de discipline. Mis au parfum, Benyellès était dans tous ses états, fustigeant ses dirigeants pour leur manque de considération à son égard. Benyelles persiste et signe que Ghazali est un perturbateur pour le groupe, qu'il a un effet dévastateur dans la vie de l'équipe. Devant l'intransigeance de la direction du club, Benyelles a lancé un ultimatum : «Ou lui ou moi, à vous de décider !» Très remonté par le comportement «irresponsable» du staff dirigeant, Benyellès a laissé entendre qu'il quitterait le club en fin de saison, et ce, quel que soit l'avenir du WAT en Ligue 1.
