36e Conférence de l'UIPA: les participants adressent un message de remerciements au président de la République pour sa défense de la cause palestinienne    Zitouni appelle à la création d'un conseil tripartite algéro-tuniso-libyen d'hommes d'affaires    Fibre optique: Aoun affirme l'accélération du processus d'augmentation de la production locale    Sonatrach: accroissement des quantités de gaz naturel acheminées vers la Slovénie    Tizi-Ouzou: célébration du 83ème anniversaire des Scouts musulmans algériens    Des mesures strictes pour lutter contre la triche aux examens du BEM et du BAC    Journée nationale des SMA: de nombreuses activités à l'Ouest du pays    Athlétisme/Continental Silver Tour 2024 - 3000 m/steeple: l'Algérien Hichem Bouchicha en bronze    L'UIPA salue les efforts du président de la République en faveur de la cause palestinienne    Histoire et Mémoire: la commission mixte algéro-française plaide pour des actions tangibles    Mondiaux de para-athlétisme: "notre bilan est très positif et nous en sommes ravis"    Boxe/JO-2024 (qualification): Islam Yaiche passe aux 16es de finale    Agrément du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès de la République centrafricaine    Agression sioniste: Amnesty demande une enquête de la CPI pour crimes de guerre    Santé/saison estivale: rencontre sur le Plan d'action malade et les mesures préventives    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'élève à 36.050 martyrs    Le président de la République s'entretient avec le Premier ministre slovène    « Tuez-les tous (Palestiniens), Dieu Capital nous sera reconnaissant ! »    En tête de l'ordre du jour, la question palestinienne    Ouganda – Algérie : Les Verts rallieront Kampala le 8 juin    La H'rira oranaise, symbole de générosité et d'hospitalité    Près de 8 quintaux de viande avariée, des produits alimentaires et de la boisson périmés saisis    La Gendarmerie nationale sur tous les fronts    Ligue 1 Mobilis – 27e journée : Victoire de l'USMA face à l'ASO    Victoire du GSC devant le MTS    L'étude du schéma permanent du secteur sauvegardé lancée    Un patrimoine matériel qui confère à la ville une esthétique singulière    Hommage à des artistes parmi les pionniers de la chanson raï moderne    Benbraham exhorte à amplifier le mouvement associatif    Les cultures agricoles stratégiques mieux prises en charge    Badani donne à Tipasa le coup d'envoi de la campagne de pêche au thon rouge    La Cour pénale internationale «est conçue pour l'Afrique et non pour l'Occident»    Le cadeau de Tebboune    Le Moudaf annonce une initiative visant à sensibiliser la communauté nationale à l'étranger    Deux terroristes abattus dans la wilaya de Chlef    Une quinzaine d'inventeurs et de créateurs algériens distingués    Le pouvoir politique US des deux poids, deux mesures….    Palestine. Mieux vaut tôt que jamais    Le droit de massacrer, de Sétif à Gaza    Megaprojet de ferme d'Adrar : « elmal ou Etfer3ine »    Témoignage. Printemps Amazigh. Avril 80    Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Cité El Wiam à Baraki : poussière, chaleur et mal-vivre
Alger : les autres articles
Publié dans El Watan le 24 - 06 - 2013

Beaucoup de familles s'y sont installées depuis le début des années 1990 et leur nombre ne cesse d'augmenter.
Les occupants des bidonvilles de la cité El Wiam se préparent à vivre un autre été suffocant. Leur baraquement de fortune est loin de les protéger de la canicule, qui s'annonce insupportable.
L'année dernière, ils avaient beaucoup souffert dans leur demeure faite de rangées de parpaings et couvertes d'un toit en eternit.
Des demeures qui les cachent des yeux des passants, tout en leur donnant le sentiment «d'habiter sur un trottoir». C'est du moins ce que nous avons appris auprès des habitants de cette cité, située entre deux routes et entourée de nouvelles constructions, constituées de villas et d'immeubles de plusieurs étages.
Les habitants de la cité El Wiam, qui affirment avoir subi les affres de la décennie noire, indiquent que «la peur de mourir égorgés n'est plus, mais le malheur et le mal-vivre sont toujours présents». «Chaque jour, nous mourrons à petit feu», nous dira un père de famille, victime du terrorisme.
«Je suis parmi les premiers à m'être installér dans ce site. Les responsables de la commune sont au courant de notre souffrance. Ils nous ont promis des solutions, sans que rien soit fait à ce jour», raconte-t-il. «A l'intérieur de la maison, nous entendons les moindres frémissements de l'extérieur. Chaque jour que Dieu fait, nous avalons des quantités énormes de poussière. Nos enfants sont malades, nos nuits sont agitées et nos journées insupportables», continue-t-il. D'autres habitants de ce bidonville se plaignent de l'oubli qui frappe cette cité «inhabitable».
«Nous sommes des SDF d'un autre genre. Nous vivons sur la voie publique, avec l'avantage d'avoir un minimum d'intimité», ironise un jeune résidant. Ajoutant que la cité a été raccordée illégalement au réseau d'AEP, l'électricité est disponible et les foyers ont été branchés, par les propres moyens des occupants, à un réseau d'assainissement destiné aux quartiers limitrophes. Il n'empêche que les conditions de vie y sont insupportables. «Nous sommes vulnérables en été et en hiver», explique un résidant.
En fait, la fragilité des toitures met les familles en état d'alerte à chaque précipitation. Pis encore, ces gourbis sont glacés en hiver et se transforme en chaudière l'été. Les habitants, qui y survivent, vivent dans l'espoir de jours meilleurs, mais loin de leur bidonville.
«Nous avons rencontré tous les maires qui se sont succédé à l'APC. Nous nous sommes entretenus avec le wali délégué. Hélas, notre mal risque de perdurer encore durant de longues années.»
La plupart des familles s'y sont installées depuis le début des années 1990 et leur nombre ne cesse d'augmenter.
«Aujourd'hui, 40 familles habitent ces bidonvilles et leur nombre est appelé à augmenter encore davantage en raison des nouveaux mariages», explique-t-on.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.