Décidément, nos villes refusent d'apprivoiser l'arbre, cette espèce végétale aux bienfaits immenses. Si sous d'autres cieux, cette verdeur végétale fait partie du cadre de vie de la communauté, chez nous, nous avons tendance à dégarnir nos cités de cet être vivant, au profit de la concrétion de béton envahissante. Une situation qui n'est pas sans illustrer le « pousse-toi que je m'y mette ». C'est le cas d'un lotissement sis à Souidania dont les propriétaires de terrain n'ont daigné ériger leur « demeure » qu'après avoir éliminé une belle rangée d'eucalyptus centenaires, sous prétexte que ce genre de myrtacée bordant leur propriété les incommode. La direction des forêts n'a, malheureusement, agi qu'après l'amer constat. Un crime contre la nature qui, ailleurs, est qualifié de délit et par conséquent passible.