Le bureau du quotidien El Youm à la Maison de la presse a fait l'objet, au milieu de la journée de mercredi (17 mai), d'un défoncement de la porte entraînant la rupture de la serrure, laissant supposer qu'il y a eu tentative de vol. Le bureau qui se trouvait au rez-de-chaussée était, après coup, dans un désordre indescriptible et les auteurs de ces actes donnaient l'impression de chercher quelque chose de précis. Heureusement, nous dira notre confrère d'El Youm, qui était dans une colère indescriptible, que les individus cherchaient vraisemblablement un objet de valeur, mais ils ne savent pas, que tout ce qu'on possède comme objet de valeur, c'est les doléances des citoyens, décrivant leurs préoccupations. Il faut dire qu'outre le délabrement dans lequel se trouve la Maison de la presse depuis quelques, il y a le phénomène d'insécurité qui est venu s'ajouter aux conditions de travail dans lesquelles sont confrontés les journalistes et correspondants. Quand bien même le paiement des loyers se fait rubis sur l'ongle, mais le minimum n'existe pas ni eau, ni toilette, ni électricité qui a déjà causé des dégâts aux équipements, notamment les fax qui ont été mis hors d'usage à cause de l'instabilité du courant électrique. La visite du wali de M'sila, qui devrait régler les problèmes, n'a été en fait d'aucune utilité. Enfin, c'est le black-out autour des doléances de la presse. Les conditions de travail insoutenables qui semblent être maintenues expressément par les autorités se sont exacerbées depuis quelques temps, plus précisément depuis la suppression du poste de l'agent de sécurité du jour. Face au black-out des autorités de la wilaya sur les doléances de la corporation on est de droit de croire que la presse est devenue indésirable au niveau de cette wilaya.