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Criminels de légende : Tueurs en série
La bête de la Bastille (8e partie)
Publié dans Info Soir le 25 - 03 - 2005

Résumé de la 7e partie Elsa Benady, 22 ans, travaillait dans un bureau de presse. Elle fut violée et assassinée à coups de couteau le 8 novembre 1994, dans sa voiture.
Un mois plus tard, dans la nuit du 9 au 10 décembre 1994, Agnès Nijkamp, une Hollandaise de 33 ans, architecte d'intérieur, fut violée et égorgée dans son duplex rue du Faubourg-saint-Antoine, dans le quartier de la Bastille (XIe arrondissement). Elle fut retrouvée allongée sur son lit, vêtue de son seul blouson de cuir, bâillonnée, la jupe et les sous-vêtements arrachés.
Agnès Nijkamp avait bu un verre avec une amie, puis avait voulu repasser chez elle, car elle attendait un coup de téléphone de son concubin, Claude, qui devait lui indiquer le nom du restaurant où ils devaient se retrouver avec des amis. Guy Georges pénétra à sa suite dans l'immeuble, puis la suivit jusqu'en haut des escaliers. Il la laissa entrer, l'entendit au téléphone et, lorsqu'elle ressortit, il brandit son couteau devant elle pour qu'elle fasse marche arrière. Il la viola et la tua de plusieurs coups à la gorge. Puis, indifférent, il commença à fouiller l'appartement pour y voler quelques objets. Mais le concubin d'Agnès Nijkamp l'appela à nouveau et le répondeur s'enclencha. Il s'inquiétait de ne pas la voir arriver, alors que le restaurant était tout près. Guy Georges s'empara alors du sac de la jeune femme et s'enfuit. Claude M. arriva quelques minutes plus tard...
Des traces de sperme permirent aux enquêteurs d'isoler l'ADN du meurtrier, un «ADN inconnu».
Guy Georges et son amie, Sandrine, se séparèrent en avril 1995. Guy Georges en fut très affecté. Il se remit à boire et à fumer du haschisch, et à traîner avec les «zonards» du quartier des Halles. Là, il rencontra un vieil ami qui lui proposa de venir s'installer dans un squat délabré de la rue Saint-Sauveur, entre la rue Saint-Denis et les Halles. Guy Georges s'accommoda très bien de cet endroit nauséabond, sombre et déprimant. Il buvait jusqu'au milieu de l'après-midi, puis disparaissait jusqu'au lendemain matin. Il fréquenta plusieurs jeunes filles. Il s'amusait avec ses compagnons de «zone» qui le trouvaient tous sympathique. Il rencontre Edwige D., qu'il appela «petite s?ur» et avec qui il volait beaucoup dans les supermarchés.
Le 16 juin 1995, Elisabeth O. faillit subir le même sort que les précédentes victimes de Guy Georges. Cette psychomotricienne de 23 ans fut suivie par Guy Georges jusqu'à son appartement du IVe arrondissement, à la sortie d'une boîte de nuit. Arrivée chez elle, rue des Tournelles, alors qu'elle ouvrait sa porte du rez-de-chaussée, «un homme» surgit, un couteau à la main. Il la poussa à l'intérieur de son duplex. Il n'était pas très agressif. Ils bavardèrent quelques instants en fumant une cigarette. Il lui affirma qu'il était en cavale et qu'il cherchait juste à se reposer. Puis, il l'attacha sur le lit. Il monta à l'étage du duplex pour éteindre une lumière qui pourrait attirer l'attention à une heure si tardive. Dans un sursaut désespéré, Elisabeth O. parvint à se détacher, à ouvrir la fenêtre du rez-de-chaussée et à sauter dans la rue. Le temps qu'elle prévienne la police, Guy Georges s'était envolé. Mais il avait pris le temps d'emporter son sac... On releva l'empreinte génétique de «l'agresseur» grâce au mégot de la cigarette qu'il avait fumé. (à suivre...)


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