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une clôture aux sonorités turques et jordaniennes
Festival international du malouf
Publié dans El Watan le 06 - 10 - 2013

Né à Antioche en 1959, le grand chanteur turc Hamdi Dimitri Oglu (ou en turc Demerdji Oglu, qui veut dire fils du forgeron), n'a guère oublié ses origines arabes.
«Je suis issu d'une famille arabe qui habitait l'extrême sud de la Turquie, à la frontière avec la Syrie, où j'ai appris le Coran et la langue arabe, avant de partir vers Istanbul pour poursuivre mes études supérieures», dira-t-il dans un arabe à l'accent du grand Cham, lors d'une brève entrevue dans les coulisses après une mémorable soirée animée, vendredi dernier, au théâtre de Constantine, lors de la clôture du festival international du malouf. Professeur de solfège, de musique orientale et de maqam au conservatoire d'Istanbul, et chanteur professionnel depuis 1983, Hamdi Dimitri Oglu a emporté son public dans un voyage musical vers les profondeurs du patrimoine turc, à travers ses chants mystiques et religieux, grâce surtout à sa troupe qui compte aussi de brillants musiciens sur le qanoun, le nay, l'oûd, le violon, le violoncelle et les percussions.
Un voyage qui rappelle un pays riche par son histoire, ses vestiges, sa nature, et célèbre par ses derviches tourneurs. Des rythmes orientaux qui ont captivé un public bercé par les mélodies et emporté aussi par le dialogue lyrique, et fort par moments entre le qanoun et le nay. Deux instruments-phare de cet orchestre. L'ambiance chaleureuse a créé une véritable symbiose entre l'assistance et le chanteur, malgré l'interprétation des chants en turc.
«Nous avons chanté le répertoire classique et néoclassique du patrimoine turc, d'avant et d'après les années 1950, hérité surtout de l'époque ottomane, et qui compte tous les genres musicaux qu'on retrouve dans les pays arabes comme le rasd, le hedjaz et le nehawend, et qui ne sont qu'une richesse partagée, résultat d'un brassage de plusieurs cultures», notera-t-il. Un brassage aussi de belles sonorités qui a poussé Hamdi Dimitri Oglu à gratifier son public en chantant en arabe quelques partitions célèbres comme «ya tir tiri ya hamama», «bent achalabia», et le mouachah «qadouka el mayesse ya omri», pout terminer son spectacle en beauté.
La troupe Naya fait sensation
Venue de Jordanie, la troupe Naya a fait sensation lors de la clôture du festival, du fait qu'elle demeure le seul ensemble complètement féminin qui s'est produit sur la scène du théâtre de Constantine. Un fait inédit dans les annales de cet évènement, surtout qu'il est rare de trouver ce genre de groupes dans le monde arabe. Composée de sept membres, dont six musiciennes, l'ensemble a choisi de puiser dans le patrimoine arabe en interprétant grâce à la belle voix de Amira Salah, chanteuse de la troupe Naya, deux chef-d'œuvre d'Oum Kaltoum «Aghadan alqak» et «Elward djamil», en passant par des chansonnettes de Fayrouz, puis des mouachahate comme «ya ghousna naqa», avant de rendre hommage à la célèbre chanteuse libanaise Sabah qui a marqué son époque par des chansons très populaires, et terminer par un cocktail varié de plusieurs chansons du patrimoine jordanien, que le public algérien des années 1970 avait connues grâce à la non moins célèbre Samira Tewfik. Des sonorités et rythmes qui ont recréé l'ambiance de la debka parmi une assistance chauffée, où des femmes n'ont pas hésité à saluer la troupe Naya par de longs youyous.


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