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«L'Etat a rendu un mauvais service à l'économie en augmentant en masse les salaires»
Réda Hamiani. président du Forum des chefs d'entreprise (FCE)
Publié dans El Watan le 04 - 11 - 2013

Pour Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), l'Etat n'a pas de contraintes d'efficacité et n'a pas de grille de salaires particulières à respecter, contrairement au privé qui continue de rémunérer la force du travail par rapport à son utilité, à son chiffre d'affaires et à sa productivité.
-Selon la dernière enquête de l'ONS, les salaires sont beaucoup plus importants dans le secteur public par rapport au privé. Qu'avez-vous à dire sur ce point ?
Nous sommes pour la convergence dans les salaires. Il ne s'agit pas de mettre en compétition les deux secteurs. Cela étant, vous savez très bien que le gouvernement, en 2011 et 2012, a été extrêmement généreux avec les fonctionnaires et les responsables du secteur public. Il a donné non seulement des rallonges du point de vue salaires, mais des rappels importants en volume.
-Mais le privé ne suit pas…
Le privé continue de rémunérer la force du travail par rapport à son utilité, à son chiffre d'affaires et à sa productivité. L'Etat n'a pas de contraintes d'efficacité et n'a pas de grille de salaires particulière, mais avec le temps il va y avoir une certaine osmose. Il y a des travailleurs qui vont quitter leur emploi dans le privé pour aller vers le public et je pense qu'il y aura un facteur d'équilibre. Mais il faut garder présent à l'esprit qu'il ne s'agit pas d'alimenter une inflation.
-Justement, l'inflation reste élevée…
La façon de combattre l'inflation c'est de faire évoluer les salaires dans le respect de l'inflation programmée ou des gains de productivité. Donc, l'Etat a rendu un mauvais service à l'économie sauf dans des situations de rattrapage pour certaines catégories. La masse de salaires qui a été augmentée dans des proportions un peu anormales a désavantagé un peu l'économie, puisqu'il y a eu un effet inflationniste.
Cela étant, il faut rappeler que le secteur public a commencé à connaître une certaine hémorragie et l'augmentation des salaires a permis de maintenir un peu les effectifs. On l'a vu dans le domaine des banques et chez Sonatrach. Il y a eu des déperditions de cadres qui ont été voir ailleurs. Il était opportun qu'il y ait une augmentation des salaires pour maintenir les effectifs. Car tout le monde aujourd'hui s'arrache la ressource humaine qualifiée. Ce qui est dommageable, c'est d'avoir généralisé les rappels. Ce qui a donné lieu à un volume de salaires distribués importants, qui a mis à mal les équilibre financiers du pays.
-Des distributions sans impacts sur le pouvoir d'achat…
Le problème ne réside pas dans le pouvoir d'achat, mais dans la consommation. Il n'y a pas d'offres sur le marché. Nous sommes en face d'une inflation de la demande avec une rareté de la production locale. Donc, on s'étonne que les importations prennent l'ascenseur.
-Avec la dépréciation du dinar, comment voyez-vous la situation ?
La dépréciation du dinar aura comme conséquence de limiter les importations et corriger le pouvoir d'achat. En gros, l'Etat reprend d'une main ce qu'il a concédé un ou deux ans plus tôt de l'autre main. La hausse des salaires dont on parle va être corrigée par la parité du dinar. Donc, je dirais qu'il faudrait qu'il y ait une politique économique globale dont les politiques salariales et monétaires seraient des éléments.


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