La signature du statut fondamental portant création de la société algéro-qatarie de l'acier, lundi dernier, est venue officialiser le projet du complexe sidérurgique de Bellara, plus de quarante ans après qu'il ait été évoqué pour la première fois. Dans une brève allocution après la signature avec les qataris des termes de ce statut, le président du conseil d'administration du groupe Sider ne s'est pas empêché d'évoquer les longues péripéties de ce projet, rappelant les travaux de terrassements du site de Bellara entamés dans les années 1980, avant que le site ne sera laissé à l'abandon. Le chef de la délégation qatarie a pour sa part promis que Bellara sera prochainement l'un des pôles sidérurgiques les plus importants. Abordant le volet écologique lié à la réalisation du projet, les deux responsables ont été catégoriques pour affirmer que ce complexe n'aura aucun effet de pollution sur l'en environnement. « Il n'y aura pas de hauts fourneaux comme à El Hadjar, il sera question d'une technologie électrique non polluante qui ne produira pas de fumées », a martelé le responsable de Sider, ajoutant qu'une enquête sera lancée pour connaître tous les effets qui seront générés par ce projet. Par ailleurs, et selon le responsable de Qatar Steel, qui, avec Qatar Mining, est actionnaire dans la nouvelle société, détenue à hauteur de 49% par les qataris et 51% par le groupe Sider et le fond national des investissements, des bureaux d'études mondiaux seront sollicités pour déterminer tout cet impact. Avant le lancement des travaux de réalisation de ce complexe, des projets structurants sont encore nécessaires pour répondre aux besoins en gaz, en eau et la réhabilitation du tronçon du chemin de fer.
