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Les commerçants sous pression
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Publié dans El Watan le 10 - 02 - 2014

Fleuron commercial de la wilaya de Tizi Ouzou, la ville d'Azazga située à 37 km à l'est de Tizi Ouzou enregistre ces dernières années un essor considérable de l'activité commerciale grâce notamment aux jeunes investisseurs issus de cette région qui ont investi dans divers créneaux.
Néanmoins, ces jeunes commerçants vivent depuis décembre dernier dans le stress et l'incertitude quant à l'avenir de leurs activités. A l'origine de cette inquiétude, une opération d'envergure des services de la police dans les magasins de cette ville, en décembre dernier, suivie de mises en demeure émises à l'adresse des gérants pour divers motifs. Soucieux de préserver une tradition héritée de leurs parents et leurs grands parents, et de développer une activité en pleine expansion dans une cité urbaine qu'ils appellent communément «le petit Paris», les commerçants de cette ville sont plus que jamais inquiets par ces mesures policières et administratives qualifiées «d'injustes et non justifiées», selon les témoignages des propriétaires de magasins tels que les cybercafés, restaurants, pâtissiers…que nous avons rencontrés sur place.
Nombreux de ces commerçants estiment que de tels pressions ne visent qu'à casser la dynamique commerciale que connaît cette ville, et décourager les jeunes ayant choisi de se lancer dans des projets prometteurs qui les sortent du chômage endémique.
Salim est l'un de ces jeunes commerçants qui s'est investi pour installer son cybercafé dans la ville, nous témoigne de son exaspération après avoir reçu 2 mises en demeure.
Dans ce magasin, le simple visiteur constatera l'irréprochable ambiance qui y règne ; calme, sérénité, propreté, respect : tout pour faire des «envieux». «J'exercice mon activité commerciale depuis 2001, après avoir bénéficié d'un crédit bancaire dans la cadre du dispositif ANSEJ. J'ai ouvert l' un des premiers cybercafés à Azazga et je dispose actuellement d'une flotte de 63 ordinateurs. J'ai un registre de commerce comme l'exige la loi. J'emploie 4 personnes déclarées à l'assurance sociale, dont un père de famille qui travaille chez moi depuis 8 ans. Je viens d'honorer mes engagements vis-à-vis de la banque et je paie mes impôts. Les pressions que je subis actuellement à propos du certificat de conformité remettent en cause mon investissement, alors qu'on se trouve dans une ville où les problèmes liés au sol restent posés et l'inachèvement des constructions ou l'indivision sont très fréquents», s'étonne notre interlocuteur.
Des restaurants réputés pour leurs services de haut standing et leur respect du client ont subi le même traitement des autorités. «On me demande de déplacer ma rôtissoire alors qu'elle est placée dans ma propriété, loin du trottoir, en respect de la loi. Je me demande pourquoi ce jugement partiel, alors que d'autres commerçants s'approprient à eux seul l'espace public au vu et au su des autorités et ils jouissent de l'impunité totale. Ils sont en train d'encourager l'informel», dira ce gérant d'un restaurant. Le même jour, un magasin de pâtisserie luxueux a fait l'objet d'une visite des éléments de la police, qui se sont introduits dans la cuisine alors qu'ils sont venus inspecter l'hygiène ! «Regardez s'il y a une chose qui vous parait impropre. Ils n'ont pas donné l'exemple en matière d'hygiène, ils n'ont pas le droit d'entrer dans la cuisine», témoignera ce père de famille consciencieux dans son travail.
Pour rappel, au lendemain de cette descente policière, des commerçants ont saisi le chef de daïra par écrit où ils lui ont signifié leur bonne foi quant au respect de la loi et leur disponibilté à travailler dans la sérénité avec l'administration, mais que «l'on cesse le harcèlement et les actions d'un autre âge». Le responsable local a promis à ses hôtes de geler toutes les mises en demeure. Ce qui n'a pas été le cas, puisque les commerçants ont reçu une deuxième mise en demeure, voire une troisième pour certains d'entre eux. Il va sans dire que les commerçants d'Azazga se soucient plus d'améliorer le cadre de vie dans la ville, comme en témoignent leurs déclarations. Mais les pouvoirs publics marquent le pas. «Même l'aménagement de la ville fait défaut. Cela affaiblit l'activité commerciale. Nous avons proposé aux autorités de travailler avec elles, pour peu qu'elles affichent leur volonté à améliorer notre milieu urbain», dira Hamid.


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