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Commune d'Azazga : Les commerçants s'insurgent
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Publié dans El Watan le 20 - 01 - 2014

Des commerçants de la ville d'Azazga ont saisi les autorités suite à une opération «coup de poing» de la police, opérée en décembre dernier, suivie de mesures administratives coercitives.
Les commerçants d'Azazga, un chef-lieu de daïra situé à 37 km à l'est de Tizi Ouzou, ont exprimé récemment, dans une lettre adressée au chef de daïra, leur «indignation à la suite d'une descente musclée des forces de police» dans leurs magasins commerciaux. Connus de tout temps, comme leurs grands-parents d'ailleurs, pour leur rigueur quant au respect de l'éthique commerciale dans leur ville, voire dans toute la contrée des Ath Ghobri, ces commerçants se demandent si l'on ne vise pas à affaiblir leur activité dont la bonne réputation dépasse les frontières de la wilaya. Les commerces touchés par des «dépassements à la suite de cette descente policière démesurée», intervenue en décembre dernier, sont notamment des cybercafés, des restaurants, des cafés, des pâtisseries, etc.
gérés depuis des décennies par des commerçants ayant hérité de cette activité «que nous respectons plus que tout autre, conformément aux règles, nobles en soi, suivies sans faille depuis l'ère de nos arrières grands parents», ont clamé certains de ces commerçants. «En pénétrant vers 10h30 du matin dans mon magasin, des policiers en armes, une mine renfrognée et menaçante, ont investi ce jour-là mon établissement en me demandant mon registre de commerce et le certificat d'exploitation, tout en adressant une injonction à un de mes clients : «Nod ! Koaghtek !» (Lève-toi ! Tes papiers !)», nous dira un membre de ce collectif de commerçants d'Azazga, dépité par de tels procédures. Il ajoute : «Depuis plus d'une décennie, j'exerce mon métier honorablement, en famille, avec mon diplôme, sans problème. Mais pareille incursion et humiliation de la part d'éléments des services de sécurité, je n'en ai jamais vu !», déplore-t-il.
Un autre avoue que «toute la clientèle s'est volatilisée aussitôt de mon magasin après cette incursion de contrôle inattendu, qui a effrayé mes enfants, notamment les filles, en voyant un groupe de 4 à 5 policiers armés s'engouffrer dans la pizzeria», s'est indigné notre interlocuteur, ajoutant : «Nous ne sommes pas contre le contrôle bien fait et équitable, bien au contraire, mais sans terreur et intimidation contre des commerçants honorables, leurs employés, souvent pères, fils et filles, ou leurs clients. Nous sommes connus pour d'honnêtes gens, pas pour des délinquants, et nous veillons scrupuleusement à ce que l'activité commerciale soit toujours meilleure et digne chez nous. Mon commerce, c'est mon identité, c'est ma dignité, c'est ma famille, je n'admettrai jamais à quiconque d'y porter atteinte», clame encore un de ces commerçants, père de famille, scandalisé par l'humiliante descente policière.
Ce collectif a fait également cas de la réception, en ce mois de janvier, de la part des services de la sûreté de daïra, de mises en demeure les invitant à établir, avant 15 jours, des certificats d'exploitation et de conformité. Ceci, déplorent-ils, «après plusieurs décennies d'exercice sans problèmes avec des registres de commerce des plus normaux et légaux. On me demande un dossier qui équivaut à un commerce d'une toute autre dimension et activité».
De plus, certains de ces mis en demeure sont des locataires d'espaces auprès de propriétaires d'immeubles commerciaux auxquels ces documents auraient dû être demandés au moment de la mise en service de leurs bâtisses de plusieurs paliers. En outre, l'on soulève une démarche de deux poids, deux mesures, dans l'interdiction de l'occupation des trottoirs. Les représentants du collectif de commerçants, auteur de la lettre au chef de daïra, indiquent avoir été reçus récemment par ce dernier, qui leur a promis de prendre en charge leur cause.
Cependant, «nous sollicitons encore les autorités pour cesser l'envoi de mises en demeure aux commerçants et à annuler celles déjà transmises, car n'ayant aucune justification», estiment nos interlocuteurs.
D'autant plus que «l'expertise, prévue il y a de cela deux années, avec un bureau d'études international, comme l'avaient promis les pouvoirs publics pour la ville d'Azazga suite aux vastes glissements de terrain l'ayant alors ébranlée, n'est toujours pas établie», a relevé le même collectif.


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