La Grande Poste sera réceptionnée d'ici à 8 mois. C'est ce qu'on a appris lors de la visite de la ministre des Postes et des Télécommunications, hier à Oran. La Grande Poste d'Oran rouvrira ses portes dans 8 mois, telle est l'engagement pris par les responsables du secteur de la poste et des TIC à leur ministre en visite de travail et d'inspection hier à Oran. Bien que ce projet ne figurait pas dans le programme de la visite de Zohra Derdouri, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, elle y a été conduite. Le sujet a été abordé par un responsable de la commune, soucieux du devenir d'un monument historique d'Oran, la Grande Poste qui fait aussi partie de la mémoire révolutionnaire de l'Algérie. Le projet de restauration de la Grande Poste, qui a changé d'appellation en cours de route, devenue réhabilitation de la Grande Poste, n'a pas manqué de défrayer la chronique locale. Inscrit en 2005, le projet de réhabilitation de cet édifice n'a été lancé qu'en octobre 2012. Celui-ci a été confronté à plusieurs avis infructueux en raison du manque d'entreprises spécialisées dans le domaine de la restauration, d'où la révision du cahier de charge en modifiant l'intitulé «Restauration» pour le remplacer par la «Réhabilitation». Une entreprise a fini par être désignée, mais celle-ci a exigé une révision des prix, ce qui été impossible, il y a eu alors recours au gré à gré pour désigner l'entreprise chargée en octobre 2012. Le délai de réalisation était de l'ordre de 18 mois. La ministre de la Poste et des TIC, qui a promis de suivre de près ce dossier, a également, lors de sa visite, demandé aux responsables de son secteur d'établir une cartographie de bureaux de postes de proximité. «Chaque cité et chaque quartier devrait disposer d'un bureau de poste de proximité». En fait, la wilaya d'Oran dispose de 117 bureaux de poste, ceci dit, on compte un bureau de poste pour 14 000 habitants, ce qui classe notre wilaya hors des normes exigeant un bureau de poste pour 6 000 habitants. Les normes sont bien loin d'être respectées dans le secteur de la poste et des TIC à Oran en matière de service. des receveurs qui décident de journée payement et de journée virement à leur guise comme c'est le cas au niveau du bureau de poste de l'USTO, des agents qui narguent le client en cas de réclamation comme c'est le cas au service des réclamations de l'agence Ibn Rochd et bien d'autres contraintes que les citoyens endurent avec les postiers et qu'ils voudraient voir disparaître, la mise à niveau devant toucher aussi bien les structures que les ressources humaines.
