Le ministère de l'Enseignement et de la Formation professionnelle vient de lancer une vaste campagne de sensibilisation pour attirer un maximum de jeunes sans qualification. Cela pour offrir à ces derniers des formations capables de leur assurer leur avenir et équilibrer l'économie nationale en quête d'une main-d'œuvre qualifiée. Une fois le diplôme en main, ils peuvent travailler à leur propre compte grâce notamment au dispositif de l'emploi (Ansej, Angem) ou opter pour le salariat. «L'apprentissage est un mode de formation basé surtout sur la pratique, avec peu de théorie. Une fois diplômé, celui qui passe par l'apprentissage peut facilement trouver un emploi car il détient déjà une expérience professionnelle acquise lors de sa formation», déclare Melle Asma Benfares, chargée de communication à la Direction de l'enseignement et de la formation professionnels de Blida. «L'apprenti est parfois même recruté par l'organisme où il a passé son stage d'apprentissage, car il a cette facilité à s'intégrer facilement dans le monde du travail, et ce, en plus de sa qualification. On propose des formations pour tous les niveaux», ajoute-t-elle lors du Salon de l'apprentissage de Blida, organisé du 9 au 13 février. Les métiers du BTPH (bâtiment, travaux publics, hydraulique) s'avèrent les plus demandés par le marché du travail. La demande est tellement importante dans ce créneau que les diplômés du BTPH ne trouvent aucune peine à décrocher un emploi. Ceux des arts graphiques, comme l'infographie, quant à eux, ne chôment presque jamais. Même chose pour les métiers agricoles. «Je peine à trouver une main-d'œuvre qualifiée», insiste un exploitant agricole de Blida. Certains boulangers se sentent contraints de fermer faute de main-d'œuvre. De quoi donner à réfléchir aux jeunes chômeurs et sans qualification. Ils peuvent s'inscrire au niveau du centre ou de l'institut le plus proche de chez eux. Ils ont jusqu'au 23 février pour le faire. La rentrée est prévue pour début mars.
