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Béjaïa : Dar Djebel, un quartier délaissé
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Publié dans El Watan le 22 - 04 - 2014

Les habitants se trouvent confrontés à plusieurs carences qui rendent peu enviable leur cadre de vie.
Le quartier Dar Djbel, dans le chef lieu de la wilaya, souffre de plusieurs manquements qui pénalisent les 5000 habitants qui y vivent. Il compte quelque 500 habitations et ne cesse de s'agrandir au fil des ans.
Les premières bâtisses ont vu le jour au milieu des années 1980, et depuis, de nouvelles constructions sortent de terre, chaque année, suivant un rythme effréné, sans commune mesure avec l'aménagement urbain et autres commodités qui doivent accompagner cette expansion.
Ceux qui peuplent ce quartier, à l'instar d'ailleurs de beaucoup d'autres quartiers qui ceinturent la ville de Béjaia, sont souvent des citoyens qui affluent des quatre coins de la wilaya, fuyant l'inhospitalité et la monotonie des villages dont le paysage est presque le même depuis l'indépendance, en aspirant à un cadre de vie plus décent au chef lieu. Ce qu'ils découvrent, au final, n'est guère différent de leur vie antérieure. Les habitants se retrouvent confrontés à plusieurs carences qui rendent peu enviable leur cadre de vie. L'association du quartier Dar Djbel, qui a à sa tête Ighit Dahmane, ne cesse d'alerter les autorités sur cet état de fait. En vain.
A ce jour, selon M.Ighit, le quartier, pourtant l'un des plus populeux de la commune, ne dispose d'aucune école. L'école primaire la plus proche est située, selon notre interlocuteur, à 2 kilomètres. L'on se plaint de cette situation trop pénalisante pour des enfants dont l'âge varie entre 5 et 12 ans. C'est pire en ce qui concerne les collèges et les lycées. Le quartier ne dispose tout simplement d'aucun établissement scolaire. Parmi les doléances des habitants, une école primaire pour les enfants du quartier figure parmi les priorités. Mais ce n'est pas pour demain, puisque, à ce jour, selon le président de l'association, la demande est restée lettre morte.
C'est pareil pour les structures de santé. Pour se soigner, les habitants doivent se rendre aux structures du centre ville, qu'ils partagent avec les 200000 habitants de la ville. Celles-ci étant insuffisantes, voire même insignifiantes devant les besoins de la population, les habitants ont recours aux privés. «Nos salaires nous nous permettent pas de nous soigner chez les privés, c'est trop cher, notre quartier a besoin d'un centre de santé public», confie un père de famille, résidant à Dar Djbel.
Robinets à sec
La privation touche aussi l'eau dans ce quartier. Selon Ighit Dahmane, les robinets restent à sec pendant dix jours ou plus. Le problème, selon lui, réside dans le positionnement des châteaux alimentant son quartier, basés au même niveau que le quartier. La topographie des lieux fait que certains endroits sont mal alimentés, a-t-il fait savoir.
La conduite qui les approvisionne est reliée à deux centres de distribution, celui d'Iheddaden et un autre du quartier même.
Parmi les doléances, encore, la problématique de l'eau est une urgence pour les habitants, surtout avec l'approche de la saison chaude. Beaucoup d'habitants ont fait appel au forage pour ne plus dépendre de la distribution «incertaine» de l'ADE.
Les habitants pointent le doigt accusateur, en effet, sur la «mauvaise» gestion de cette agence, qui a été destinataire, informe Tighit dahmane, de plusieurs doléances, restées sans suite. D'autres problèmes, et pas des moindres, concernent le réseau d'assainissement, les voiries, et le réseau de gaz de ville et l'aménagement urbain. Le réseau d'assainissement actuel doit son existence à l'initiative des habitants eux mêmes. Il est, cependant, défaillant, vu qu'il fait office, à la fois, de réseau d'évacuation des eaux usées et des eaux pluviales, indique-t-on. «A chaque chute de pluie, il faut s'attendre à des débordements partout, il n y a ni d'avaloir, ni de caniveaux, pour l'évacuation des eaux pluviales, ce qui fait que le réseau d'assainissement, constitué dans sa majorité avec des canalisations inappropriées, ne résiste pas aux crues», constate le président de l'association du quartier Dar Djbel.
Après chaque averse, les riverains retrouvent la principale chaussée qui les relie au monde extérieur impraticable et fuie par les transporteurs. Cette dernière n'a été aménagée que l'année dernière, après d'incessantes plaintes des habitants. «Il a fallu trois ans de combats, la fermeture pendant deux joures de la wilaya, pour que les autorités daignent s'atteler à la réfection de notre route, qui était impraticable», se désole un autre membre de l'association du quartier. «C'est en somme le seul acquis pour notre quartier», constate, pour sa part, Ighit Dahmane. Sur le volet de l'aménagement urbain et des voiries, tout reste à faire.
Trottoirs inexistants, éclairage public insuffisant ou carrément inexistant par endroits, absence de plan d'urbanisation, pour ne citer que ces défections. Là aussi, les habitants ne cessent d'attirer l'attention des pouvoirs publics, mais encore faut-il que leurs appels trouvent oreille
attentive.


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