Placé sous le patronage du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, le 17e Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec), se tiendra du 4 au 8 mai prochain au Palais des expositions des Pins maritimes (Alger). Cette importante manifestation qui a pris, au fil des ans, une envergure continentale, pulvérisera cette année encore ses précédents records de participation. Avec un peu plus de 1100 exposants officiellement inscrits, parmi lesquels figurent 651 participants étrangers en provenance de 23 pays pour lesquels il a fallu mobiliser environ 50 000 m2 de surface d'exposition, cette 17e édition du Batimatec enregistre en effet, un record absolu de participation. Pratiquement tous les stands, les voies principales et les esplanades de la foire internationale d'Alger ont été mobilisées pour la circonstance. Progressant au fil des éditions, ce rendez-vous annuel, essentiellement destiné aux professionnel des filières du bâtiment, des matériaux de construction, des travaux publics, des équipements de chantier et du matériel de sécurité, a fini par s'imposer comme l'un des plus grandioses salons à l'échelle du continent africain et du monde arabe. Outre les nombre impressionnant d'exposants nationaux, il accueillera cette année quelque 127 firmes originaires d'Espagne, 124 de Turquie, 120 de Chine, 92 d'Italie, 70 de France, 24 de Tunisie, 21 du Maroc, 20 du Portugal et 16 d'Allemagne. L'on retrouvera également des entreprises autrichiennes, belges, danoises, de Corée du Sud, d'Egypte, de Dubaï, des Emirats arabes unis, de Grande-Bretagne, de Finlande, de Grèce, d'Inde, de Pologne, de Suède et d'Ukraine. «L'engouement pour ce Salon, explique Sadok Stiti, PDG de la société Bâtimatec Expo, est motivé par l'important développement enregistré ces dernières années par le secteur de la construction à la faveur de la mise en chantier d'importants programmes englobant aussi bien l'habitat, les travaux publics, la production de matériaux de construction et la modernisation des modes de construction.» Cette dynamique impulsée par les pouvoirs publics au secteur de la construction, ajoute-t-il, requiert l'intensification du partenariat aussi bien avec le secteur privé national qu'avec des sociétés étrangères, les formations aux différents métiers de la construction, le développement de nouveaux produits, la modernisation des moyens de réalisation, l'acquisition de procédés innovants, mais aussi et surtout la maîtrise des technologies modernes de gestion et de construction à défaut desquelles les mode de construction resteraient archaïques. En marge du Salon se tiendront trois journées techniques (5, 6 et 7 mai) dédiées principalement à l'éco-construction, l'architecture de terre cuite ainsi qu'à certains projets de pôles urbains, qu'animeront un panel d'experts algériens et étrangers. Il est également prévu que des responsables du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville présentent chacun dans son domaine un bilan des réalisations ainsi que la stratégie qui sera adoptée pour le prochain programme quinquennal 2015/2019. A noter qu'une intéressante exposition intitulée «Le Corbusier et Alger» sera organisée à l'initiative du groupe industriel Bativert, dans un espace spécialement aménagé pour la circonstance. Une visite à cette galerie où seront mis en évidence les projets les plus emblématiques réalisés par cet architecte et urbaniste franco-suisse à Alger s'impose à tous ceux qui veulent en savoir plus sur celui qui fut, sans aucun doute, l'un des plus talentueux maîtres d'œuvres du XXe siècle.
