Comme il l'avait promis, Rachid Nekkaz a commencé sa marche pacifique pour le changement démocratique à partir des Aurès, la région qui symbolise le déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954. Cette fois, Nekkaz affirme ne pas vouloir une autre révolution et réclame un changement pacifique et un avenir pour la jeunesse algérienne. Six personnes étaient au rendez-vous, hier vers 5h30, devant la mosquée «Emir Abdelkader de Khenchela, pour prendre le départ d'une marche nationale vers la capitale en passant par plusieurs wilayas en 28 jours. L'ancien candidat à la présidentielle a invité les jeunes Algériens, à l'occasion du 60e anniversaire du déclenchement de la Guerre de Libération, à participer à la marche de 600 km. Nekkaz a déclaré que «cette marche est à la mémoire de nos martyrs et une invitation à la jeunesse algérienne pour qu'elle écrive sa propre histoire à son tour». Par-là, il vise à inciter les jeunes à prendre les choses en main et à assumer leur responsabilité en «participant à la prise des décisions concernant l'avenir du pays».Il a également critiqué le pouvoir : «La majorité de ceux qui nous gouvernent aujourd'hui, qui ont pris en otage l'avenir de notre jeunesse, ont remplacé l'intérêt général au service de toute l'Algérie par leurs intérêts personnels au service de leurs familles.»
