Claudia Cardinale a séjourné pendant 4 jours en Algérie, dans le cadre du Festival international du film arabe, qui se tient actuellement à Oran. Une première pour cette grande dame du cinéma, qui a marqué la période de la grande époque du cinéma italien, notamment avec des films comme Le Guépard (Luchino Visconti, Palme d'Or 1963), Le Pigeon (Mario Monicelli), Meurtre à l'italienne (Pietro Germi), Huit et demi (Federico Fellini), et bien d'autres encore. L'icône du cinéma italien, au même titre que Sofia Lauren ou Gina Lolobrigida, a accompli, cette semaine, son premier séjour algérien, dans la ville d'Oran, où elle a semblé s'y plaire. «Je connais bien le Maroc et la Tunisie bien sûr, mais l'Algérie, c'est la première fois que j'y viens, et j'en suis très contente», nous dira-t-elle, satisfaite de l'accueil chaleureux auquel elle a eu droit. D'origine tunisienne,Claudia Cardinale, qui a côtoyé les plus grands monstres du néoréalisme italien, et qui a été dirigée par les plus grands, quand on lui a demandé s'il y avait un film qu'elle regrettait de ne pas avoir tourné, elle nous a répondu tout de go : «Non, jamais ! On dit el mektoub, ce qui veut dire le destin. S'il y a un film que je n'ai pas fait, c'est que je ne devais pas le faire, c'était écrit dans le ciel.» Nous reviendrons dans nos prochaines éditions dans un entretien plus long avec Claudia Cardinale.