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Constantine : La cité Mentouri, un quartier à l'abandon
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Publié dans El Watan le 02 - 09 - 2015

Construite à la fin des années soixante, à proximité du quartier Sidi Mabrouk, la cité Mentouri, (ex-Le Bosquet), composée uniquement d'immeubles, dont 6 tours de 10 étages, fait peine à voir.
Les immeubles de la cité, malgré les matériaux nobles utilisés pour leur construction, ne sont plus qu'un amas d'appartements superposés où tout manque, même la lumière dans les escaliers...
Les jours de pluie sont vécus comme un calvaire par les habitants qui voient leurs murs et plafonds infiltrés par les eaux qui se déversent dans les vides sanitaires mais également dans les niches des compteurs électriques, provoquant souvent des courts-circuits. «Nous avons été contraints à maintes reprises, ces dernières années, à passer plusieurs nuits à la lumière des bougies.
A cause des infiltrations d'eau, en temps de pluie, les coupures de courant sont fréquentes», témoigne avec dépit un habitant de cette cité. «Nous avons sollicité les services de l'OPGI pour des travaux d'étanchéité, mais ces derniers tardent à intervenir», précise notre interlocuteur.
Et d'ajouter : «Nous sommes confrontés à un autre problème, celui de la défaillance du réseau d'éclairage public. La moitié des lampadaires de la cité est hors service. L'autre moitié fonctionne de manière très aléatoire (un jour sur deux dans le meilleur des cas), ce qui ne peut qu'accroître notre sentiment d'insécurité, d'autant que les agressions sont devenues monnaie courante dans notre quartier».
Notre interlocuteur ne manque pas d'évoquer un phénomène qui a tendance à se généraliser dans la plupart des cités de la périphérie de la ville.
Des habitants, nous explique-t-il, ont opéré, au mépris de la loi, des changements à l'intérieur des appartements, allant jusqu'à transformer ceux situés au rez-de-chaussée en commerces en abattant au passage des murs porteurs.
Quand l'incivisme s'en mêle
Nous avons pu constater, en outre, que quasiment toutes les bouches d'égout sont dépourvues de couvercles. «En plus des ascenseurs qui sont en panne depuis des lustres, des murs de soutènement de la cité menacent de s'écrouler à tout moment, les bacs à ordures, en nombre très insuffisant, n'arrivent pas à contenir tous les détritus qui s'accumulent et se transforment en festin pour les rongeurs dès la tombée de la nuit, moment propice également pour les dealers d'écouler leur poison, bien que les faits aient été signalés à qui de droit», soulignent des habitants rencontrés sur place.
Mais ce qui attire l'attention du visiteur, c'est la saleté qui caractérise le quartier. Les agents communaux censés s'occuper de l'entretien de la cité pénètrent rarement à l'intérieur de celle-ci et se contentent de balayer uniquement la route principale qui la traverse, celle menant à la maternité de Sidi Mabrouk, selon des habitants.
Ces derniers évoquent également l'absence de civisme de certains riverains qui prennent le chemin le plus court pour se débarrasser de leurs détritus, gravats, vieux meubles et autres objets encombrants en les jetant n'importe où dans la cité. Un triste constat pour ce quartier qui se dégrade inexorablement en l'absence d'implication des autorités dans la sauvegarde de l'environnement. Des autorités pour lesquelles l'environnement constitue visiblement le cadet des soucis.


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