Le journaliste Salem Hammoum est décédé avant-hier après-midi. Il avait 65 ans. La maladie a eu raison de ce correspondant du Soir d'Algérie dans la région de Bouzeguène (Tizi Ouzou). Connu au sein de la corporation pour sa persévérance et son amour pour le journalisme de terrain, il représentait cette catégorie d'hommes de la presse dévoués à l'information de proximité. Ses productions journalistiques reflétaient le vécu quotidien des siens et il intervenait également dans les couvertures de l'actualité à caractère national. Hammoum, atteint d'une grave maladie, l'aura combattue dans la dignité et avec un courage cité en exemple par ses proches. Un confrère et ami de Salem Hammoum témoigne : «Il se savait pourtant condamné, mais il ne montrait aucun signe de résignation ni d'abdication. Il fut exemplaire dans son mal qui le rongeait impitoyablement. Malgré sa maladie, il continuait à exercer son métier de journaliste, couvrant tous les événements et toute l'actualité nationale. Il ne ménageait aucun effort pour aller à la recherche d'éléments d'une information non encore confirmée. Son courage et sa ténacité lui dictaient le besoin d'aller au fond du sujet malgré tous les risques liés à ce métier.» Le 3 mai dernier, l'association des journalistes de la wilaya de Tizi Ouzou a rendu hommage à ce journaliste, à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse à la maison de la culture Mouloud Mammeri. Les habitants de sa région lui ont également rendu hommage lors de son enterrement, hier, en signe de reconnaissance pour sa contribution au développement local à travers ses écrits.