Le nombre de constructions précaires a presque doublé en 2014, il est passé de 8 667 unités du dernier recensement de 2007 à 13 062, installées notamment sur les rives des oueds, les voies de chemin de fer et les exploitations agricoles, et ce, malgré l'éradication de 1132 constructions dans 27 sites clandestins. Ces agressions ont créé un désordre urbanistique et une effraction aux règles de la construction. Cela s'est passé au moment où plusieurs responsables locaux ont fermé les yeux. Par ailleurs, concernant les constructions touchées par la loi 08/15 et celles inachevées, 7746 dossiers de régularisation sont déposés au niveau des APC, dont 3694 sont parvenus à la direction de l'urbanisme et 4052 font l'objet de traitement par les commissions de daïra. Ceux inachevées se trouvant à l'entrée de la ville, axes, boulevards et autour des espaces publics se chiffrent au nombre de 1747 logements et 60 équipements ont fait l'objet de notification d'achèvement des travaux dans les meilleurs délais. Pour ce qui est du vieux bâti, une opération de réhabilitation du vieux bâti laissé à l'abandon et manquant d'entretien concerne 14 000 logements. (Blida 12000 logements, Boufarik 1500 et Mouzaia 300). Elle est en cours d'élaboration et est confiée au CTC Centre pour un montant de 55 millions de dinars.