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Les anciens quartiers en danger
Patrimoine architectural de Sétif
Publié dans El Watan le 28 - 01 - 2016

L'absence d'un plan d'urbanisme et de restauration a accentué la dégradation de ces sites qui représentent un pan de l'histoire de cette séculaire cité.
Mis aux oubliettes, les anciens quartiers de la ville de Sétif, où aucune opération de sauvegarde d'un patrimoine aussi précieux ne pointe à l'horizon, font pitié. Faute d'un régénération, ces lieux, où la décrépitude prend le dessus sur la quiétude et la belle vie du bon vieux temps, deviennent les principaux points noirs de l'agglomération, où le vocable «ville» sonne désormais dans le vide. Inscrites dans le cadre de la Résorption de l'habitat précaire, la démolition de certaines harat (immeubles) a donné le coup de grâce à un patrimoine architectural d'une incommensurable valeur. Cette catastrophe n'a fait l'objet d'aucune objection.
Comme ce fut le cas lors de la destruction de l'ancienne caserne Napoléon (actuel parc d'attractions) où ont été massacrés des milliers de Sétifiens en 1945 et durant la guerre de Libération nationale. En abordant ce point précis, une petite question d'histoire et de géographie nous taraude l'esprit : où se trouve Draâ Benkharbèche (camp d'internement en 1945) ? La question est posée.La dégradation du cadre de vie du village nègre, combata (les combattants), Bounechada, Birgaille (Pierre Gaillet), Langar, Tlydjene (ex-Bon Marché et cité Levy), ledjnan, Z'kak Etamara, l'ancien Bel air et les bâtiments de l'assurance pour ne citer que ces lieux, est endémique.
L'absence d'un plan d'urbanisme et de restauration de ces quartiers qui représentent un pan de l'histoire de cette cité séculaire, en est la cause. Les écrits de presse, ainsi que les innombrables coups de gueule de bon nombre d'universitaires n'ont pas offusqué outre mesure les responsables. Lesquels n'ont toujours pas levé le petit doigt pour restaurer la mythique école Frères Berchi, transformée par les agents de nettoiement de la commune en... magasin de brouettes. Le même sort est réservé à l'historique CEM Mohamed Khemisti, où de nombreux Sétifiens ont été parqués par l'armée coloniale.
Les correspondances et doléances des amis du collège butent sur un assourdissant silence radio. La descente aux enfers des lieux précités s'accompagne du départ massif des familles, laissant derrière elles des souvenirs et d'inoubliables tranches de vie. Il convient de préciser que la restauration de l'ancien bâti de Sétif n'a jamais été la préoccupation des locataires de l'Hôtel de Ville d'hier et d'aujourd'hui.
Lesquels n'ont pas jugé utile de mettre à profit le jumelage avec Rennes et le partenariat avec Lyon pour l'inscription de ce volet dans leur feuille de route. Les responsables locaux, en premier lieu les élus, sont interpellés pour non seulement sauver ce qui reste à sauver mais inscrire des opérations de rénovation des anciens quartiers et classer, le centre ville de Sétif comme patrimoine historique. Puisqu'il transmet et entretient une partie de la mémoire de la cité.


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