Les souscripteurs au programme des 204 logements LSP de Chiba à Mekla ne voient pas encore le bout du tunnel. Malgré le fait que l'affaire soit actuellement entre les mains de la justice, il semblerait qu'ils doivent encore prendre leur mal en patience avant de voir le chantier relancé, suite notamment à la «lenteur» de la procédure judiciaire et aux reports successifs subis. C'est après leur dernier mouvement de protestation initié au mois de mars, avec une énième fermeture du siège de la daïra de Mekla, que l'association des souscripteurs a enfin obtenu une première victoire. Celle de voir l'affaire qui les oppose au promoteur du programme de réalisation de 204 logements de Chiba entre les mains de la justice. Une étape sur laquelle a tranché la commission ministérielle dépêchée en 2014. Une lueur d'espoir donc pour les souscripteurs, qui ont frappé à toutes les portes. Même si, actuellement, ils se plaignent de la lenteur de la procédure judiciaire, il semblerait en effet qu'ils ne soient pas encore au bout de leurs peines, puisque depuis le mois de mars, cette même affaire va de report en report. Chose qui ne manque pas de soulever l'appréhension des bénéficiaires de ce programme. Inquiets, ils ne cachent pas leur inquiétude de devoir encore attendre des années avant que le chantier ne soit relancé. «On a fait face à au moins cinq reports. A ce rythme, nous sommes bien partis pour attendre des mois encore», soutient un membre de l'association. Il rappelle que l'attente dure déjà depuis plus de onze ans. Le même représentant de l'association affirme que le seul souci des souscripteurs est de voir le chantier relancé, espérant que les logements soient livrés à leurs propriétaires dans les plus brefs délais. D'autant plus qu'ils se sont acquittés de pratiquement toute la somme qui leur a été demandée. Pour rappel, il s'agit là d'un programme datant de 2005. Le projet a accumulé les retards avant d'être complètement abandonné par l'entreprise en 2009. «Les reprises timides que le promoteur a entreprises n'ont permis que d'atteindre le faible taux d'avancement de 35%», souligne le même représentant de l'association. Il rappelle à cet effet que la défaillance du promoteur a même été reconnue par les autorités. Deux mises en demeure de la direction du logement de la wilaya lui ont d'ailleurs été adressées et on envisagerait même de choisir un nouveau promoteur, public cette foi-ci, pour achever les travaux.