Pour réclamer une amélioration de leurs conditions socio-professionnelles, les fonctionnaires des directions du commerce d'Oran et de Mascara ont respectivement observé un piquet de grève de deux heures et un sit-in. A Oran, les travailleurs de la direction du Commerce sont montés, hier, au créneau en observant un arrêt de travail de deux heures devant le siège de l'administration. Ce mouvement de protestation observé au niveau national a été suivi à 90%, selon le SG de la section syndicale des travailleurs du Commerce d'Oran. Les revendications sont claires, selon notre interlocuteur, et s'articulent principalement autour de l'amélioration des conditions socio professionnelles notamment à travers l'amendement de trois décrets exécutifs dont le 09-415 relatif au statut spécifique du secteur. L'amendement du décret exécutif 06-238 relatif aux primes ; dans cet ordre d'idées et selon le responsable, il s'agit de primes de risque professionnel versées tous les six mois, les primes de départ en retraite, les primes de rendement, l'IFRC et autres avantages prévus par la loi. Il est également question de l'amendement du décret exécutif 11-205 relatif aux indemnités prévues pour les travailleurs du secteur. Cet arrêt de travail observé de 10 à 12 h a été décidé à l'issue de la rencontre nationale tenue le 21 juin à Alger et à laquelle ont pris part les SG des sections syndicales et le SN par intérim. Les participants ont passé au peigne fin l'ensemble des préoccupations de la corporation. Parmi les revendications, la mise à la disposition des agents du Commerce de tous les moyens pour mener à terme leurs missions. Une rencontre avec le ministre du Commerce est prévue dans les prochains jours à Alger, apprend-on. A Mascara, les fonctionnaires de la direction du Commerce ont observé, mardi, un sit-in de protestation de deux heures à l'intérieur de leur direction pour revendiquer l'amélioration de leurs conditions professionnelles. Des scènes semblables ont eu lieu, nous dit-on, au niveau des subdivisions territoriales du Commerce de Mascara, Tighenif, Sig, Ghriss et Mohammadia. Parmi les revendications soulevées par les travailleurs, la dotation de la direction et des subdivisions territoriales de tous les moyens nécessaires pour qu'elles accomplissent leurs tâches sans le moindre problème ainsi que le recrutement de chauffeurs, de femmes de ménage et de gardiens. Selon le SG du syndicat des travailleurs du Commerce affilié à l'UGTA, Ali, la direction de Mascara souffre d'un déficit criard en chauffeurs.
