Les placettes où avaient coutume de se retrouver les vieux retraités se réduisent comme un peau de chagrin. La place Kennedy (El Biar), escamotée dans les années 1980 pour la construction d'un centre commercial, est encore, à ce jour, mal vécue par les personnes du 3e âge de ce quartier : « Il ne nous reste qu'un petit bout d'espace qu'on doit sans cesse se disputer avec les camelots. » Même constat au centre-ville où, jadis, deux placettes servaient de lieu de rencontre aux retraités. Il s'agit de celle de la fin de la rue Ferhat Boussaâd (ex-Meissonnier) et de celle en face de l'entrée supérieure de l'hôpital Mustapha. Le commerce informel a eu raison de ces placettes transformées en marchés de pacotilles. Même les pigeons, certainement perturbés, ont déserté les lieux. Reste encore la placette de la rue Robertseau (Télemly), attenante au marché, où les retraités de ce quartier aiment à se retrouver. Le hic, c'est l'insalubrité environnante causée par les ordures jonchant l'entrée du marché. A quand la réhabilitation de ces placettes publiques, jadis si calmes et si paisibles ?
