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Economie de la connaissance
Les premiers pas en Algérie
Publié dans El Watan le 13 - 11 - 2006

Abdelkader Djeflat, professeur de sciences économiques à l'université de Lille, a donné jeudi dernier à l'Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP) une intéressante conférence sur l'économie de la connaissance et ses applications sur les stratégies industrielles.
Portée par le développement extraordinaire de la technologie, les investissements colossaux consentis à la formation, le niveau d'instruction le plus élevé des personnels d'entreprises et la compétition économique mondiale, les pays développés et les pays émergents ont mis à profit depuis longtemps déjà les enseignements de cette discipline. L'économie de la connaissance les a beaucoup aidés à prendre conscience des enjeux de l'innovation, de la performance industrielle, de la maîtrise des nouvelles technologies de l'information et de l'importance de la mise à jour constante du savoir. La longueur d'avance qu'ont pris ces pays sur le reste du monde est en grande partie due aux retombées positives du primat qu'ils accordent à la mise à jour des connaissances et au développement de la recherche. En Algérie, l'économie de la connaissance, dont on a commencé à parler que depuis environ 5 ans, n'est toujours pas une préoccupation centrale des pouvoirs publics. Elle reste cantonnée dans des cercles élitistes qui travaillent discrètement mais efficacement à son émergence. Le réseau Maghtec que préside Abdelkader Djeflat est sans doute celui qui a le mieux avancé dans ce domaine, avec à la clé, la publication d'une dizaine d'ouvrages rendant compte des réflexions collectives et multidisciplinaires d'environ 350 de ses membres à l'échelle maghrébine. La volonté récemment affichée par les pouvoirs publics algériens de se doter d'une stratégie industrielle devrait impulser une réelle dynamique à l'économie de la connaissance qui, mieux que tout autre outil de politique économique, est sans doute la mieux placée pour convaincre les autorités politiques concernées et les chefs d'entreprise sur la nécessité d'asseoir le développement industriel sur ce qu'il y a de plus payant aujourd'hui, à savoir la connaissance, l'apprentissage permanent, l'innovation, la maîtrise des technologies nouvelles de l'information, l'organisation innovante du travail et la recherche développement. Pour Abdelkader Djeflat, l'Algérie qui a eu durant les trois premières décennies de son indépendance une riche expérience industrielle, a par rapport à de nombreux autres pays, l'avantage de ne pas commencer à zéro. Elle peut faire l'inventaire du savoir et des connaissances capitalisées par les cadres et les travailleurs qui avaient mis en œuvre et géré à cette époque les équipements industriels. Il faut, selon le conférencier, commencer très vite à faire cet état des lieux, car bon nombre de ces personnes ne seront plus de ce monde dans la toute prochaine décennie, nonobstant les risques de dislocation que les privatisations d'entreprises risquent de provoquer. Le conférencier a, en outre, évoqué l'atout majeur de la diaspora algérienne dans les pays développés qui peut, à n'en pas douter, constituer un précieux support pour exploiter les technologies des dernières générations pour lesquelles elle a été formée, épauler la recherche-développement, diffuser les nouvelles connaissances par le canal des universités et au moyen des nouvelles technologies de la communication. Elle pourrait entraîner dans son sillage une bonne part des compétences locales oisives mises à l'écart ou sous-utilisées pour diverses raisons. Pour le professeur Djeflat, l'enjeu pour les toutes prochaines années consistera à créer un climat favorable à l'émergence de l'économie de la connaissance en Algérie, et plus largement au Maghreb. C'est à cette tâche ardue mais extrêmement utile que son réseau Maghtec s'attelle avec détermination.

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