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Dans les textes, le produit étranger privilégié !
Alors que les pouvoirs publics ne cessent pas de prêcher de consommer national
Publié dans El Watan le 06 - 02 - 2017

L'instruction ministérielle n°714/MC/SPM du 26 décembre 2016, relative à l'étiquetage en langue arabe des produits, venue curieusement mettre un terme au paiement annuel d'une facture en devises de près de 600 millions de dollars, puis annulée pour des raisons que nous ignorons, nous interpelle sur les réglementations contreproductives à la faveur des productions étrangères, qui coûteraient au Trésor public des milliards de dollars.
Il s'agit d'une facture destinée à payer une souveraineté de façade économique, dès lors qu'en réalité, elle recourt à des produits étrangers pour légitimer des réglementations naïves qui profitent à des productions étrangères sans aucune incidence sur le marché de l'emploi et la facture en devises qui progresse sans répit depuis des dizaines d'années, estiment des analystes.
Parmi ces réglementations, dit-on, des cas édifiants. L'étiquetage en langue nationale des produits importés, dont l'aberration réside par rapport aux médicaments, dont la lecture des notices relève d'un laboratoire d'optique au regard de la taille microscopique de l'écriture et puis de l'inopportunité de sa lecture du fait que les seules directives du pharmacien ne sont pas prises en compte pour l'usage dudit médicament ! Les surcoûts générés par les procédures de paiement à travers la conformité des lettres de crédit par les banques étrangères, frais auxquels s'ajoutent ceux imposés par des compagnies maritimes étrangères à travers le dépôt de containers, dont l'exonération dans bien des cas ne dépasse pas une semaine, alors que les procédures douanières s'étalent durant des mois dans bien des cas.
Les laboratoire étrangers de contrôle des produits agricoles en matière de qualité ou de présence d'OGM dont les réglementations mises en place sont naïves, dès lors qu'elles autorisent ces importations sur la base d'attestations, dont il est impossible de contrôler la véracité, car établies par les fournisseurs eux-mêmes. Par ailleurs, le pourquoi de ces interdictions dans le cas des OGM que l'Algérie a intérêt à développer pour réduire les effets du contexte semi-aride du pays. A noter que ces réglementations n'ont pas empêché l'importation de produits dont l'obsolescence est programmée à brève échéance.
«L'Algérie est un pays semi-aride, une terre pauvre ! Regardez ce que sont devenus les figuiers, les pruniers… ils ont tous disparu, car on n'a pas introduit les fertilisants nécessaires à leur survie», a indiqué l'expert-agronome Akli Moussouni.
«L'agriculture biologique nécessite un savoir-faire pointu que nous n'avons pas. Le recours aux OGM est inéluctable». Il expliquera que «c'est avec les OGM que nous pouvons mettre en place des plantes résistant aux changements climatiques, notamment à la sécheresse et aux diverses infections». Interrogé sur les dangers supposés des OGM, M. Moussouni s'offusquera des alarmistes qui n'ont, selon lui, aucune preuve tangible.
«Il ne faudrait pas partir sur des idées reçues ou bien des clichés (…) José Bové, (agriculteur français et farouche opposant aux OGM, ndlr), a perdu son combat. L'UE a autorisé les OGM américains sur son sol», a-t-il fait remarquer, en ajoutant qu' «on a trop diabolisé les OGM, comme quoi ils porteraient atteinte à la santé et à l'environnement. Je pose une question: où sont les preuves ? Ce ne sont que pures spéculations». M. Moussouni notera, enfin, que le poulet de chair que nous consommons est «pire que tous les OGM réunis». «Savez-vous qu'on administre au poulet de chair des antibiotiques à une journée de son abattage, ce qui est strictement interdit. On est loin de la problématique des OGM à proprement parler, car nous consommons des OGM chaque jour et à notre insu», a-t-il conclu.


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